Ligue des champions: le PSG renversé à Leipzig, la qualification se complique

En plus de prendre sa revanche, le RB Leipzig a su profiter du faux-pas de Manchester United à Istanbul. Plus de deux mois après la demi-finale de Ligue des champions à Lisbonne, le club allemand, pourtant mené, s'est imposé 2-1 à domicile contre le Paris Saint-Germain, mercredi soir dans le cadre de la troisième journée du groupe H.
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Encore une fois privés d'une multitude de joueurs, dont leurs stars Kylian Mbappé et Neymar, les hommes de Thomas Tuchel comptent désormais deux défaites dans cette phase de groupes. Une première dans l'ère qatarie, peut-être synonyme de crise. Le vainqueur de la soirée, lui, revient à égalité de points du leader mancunien.
Di Maria ouvre le score... puis rate le penalty du 2-0
C'est pourtant le PSG qui entre le mieux dans cette rencontre. Dès la 6e minute, Dayot Upamecano perd le ballon en position de dernier défenseur. Le responsable, Moise Kean, gère parfaitement le contre et délivre une passe décisive à Angel Di Maria, qui ouvre le score d'une finition parfaite. De quoi rappeler des mauvais souvenirs aux Allemands, punis trois fois en août avec l'Argentin impliqué à chaque fois.
Sur les trois-quarts de la première période, le PSG a le contrôle en faisant vivre le ballon, en récitant ses gammes sur les circuits de relance et en maîtrisant ses transitions. Avec ses qualités physiques et techniques, Moise Kean sort du lot. Il fait vivre un calvaire à Dayot Upamecano, en le faisant concéder un penalty seulement dix minutes après son erreur initiale. Mais Angel Di Maria, loin d'être un spécialiste de l'exercice, voit sa balle de 2-0 être arrêtée par Peter Gulacsi. Généralement libéré par les absences des deux superstars, l'Argentin échoue sur une deuxième balle de break, à cause d'un hors-jeu. À l'origine encore: un beau travail défensif de Moise Kean.
Deux buts évitables
Inoffensif après une première chance d'égalisation ruinée par Keylor Navas et Alessandro Florenzi, juste après l'ouverture du score, le RB Leipzig finit avant la mi-temps à faire reculer le bloc parisien. Sans doute un peu trop: face à sept joueurs dans la surface, Angeliño trouve Christopher Nkunku esseulé devant la surface. Pas attaqué par Marquinhos, plus défenseur que milieu dans l'âme sur cette action, le "Titi" égalise d'une frappe sèche (41e, 1-1).
Si Dani Olmo n'est pas loin de renverser le match dans la foulée (44e), c'est encore Angeliño qui fait pencher la balance en seconde période avec un centre poussant Presnel Kimpembe à commettre une faute de main. Après vérification des images, l'arbitre accorde le penalty. Emil Forsberg n'imite pas Angel Di Maria et le transforme (57e, 2-1). C'est déjà le 19e penalty concédé par le PSG en Ligue des champions depuis son retour en 2012-2013. Au moins quatre de plus que quiconque.
Gueye et Kimpembe exclus
L'inversion du score paraît alors sévère pour le Paris Saint-Germain, encore à l'initiative au retour des vestiaires et continuant de faire douter Dayot Upamecano (50e) et Peter Gulacsi (54e). Le club de la capitale paye cher ses maladresses offensives, sa baisse de régime physique et, surtout, ses deux erreurs défensives. Reste que la soirée tourne bel et bien au calvaire avec l'exclusion d'Idrissa Gueye (69e). Un énième coup dur, conjugué à la sortie sur blessure de Danilo Pereira, qui sabote la fin de match parisienne inexistante. Paris finit même à neuf, avec un deuxième carton jaune stupide pour Presnel Kimpembe, frustré, à une minute du coup de sifflet final.
Dans son malheur, le PSG peut finalement être soulagé par la défaite sur le même score de Manchester United contre Basaksehir. Cela lui permet de rester à trois points de la tête du groupe et de ne pas être dans une situation dramatique. Il faudra cependant mieux négocier la phase retour, qui offrira deux matchs au Parc des Princes. Dont celui du retour contre Leipzig, le 24 novembre.