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Ligue des champions: le souvenir d'un coup de colère de Zidane immortalisé sur la porte des vestiaires du stade de Leipzig

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Exaspéré par le scénario du match contre la Corée du Sud lors de la Coupe du monde 2006, Zinedine Zidane avait passé ses nerfs sur la porte du vestiaire visiteurs du stade de Leipzig. 17 ans après, cette marque est encore visible et a même été encadrée.

Zinédine Zidane a laissé une trace indélébile à Leipzig. Alors que Leipzig accueillait Manchester City ce mercredi soir en 8e de finale de Ligue des champions (1-1), les caméras de RMC Sport ont pu se faufiler dans les couloirs de la Red Bull Arena. Là où, il y a presque 17 ans, le mobilier du stade a été victime d’une très grosse colère du N°10 des Bleus.

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En 2006, lors de la phase de groupes du Mondial allemand, la France fait d’abord match nul face à la Suisse (0-0) avant de laisser échapper la victoire à la 83e minute lors de la deuxième rencontre contre la Corée du Sud (1-1). Passablement agacé par ce scénario et probablement par son carton jaune, synonyme de suspension pour la troisième et dernière journée contre le Togo (2-0), Zinédine Zidane met un énorme coup de pied dans la porte du vestiaire après le coup de sifflet final.

Zidane lors du match nul contre la Corée du Sud à Leipzig, en 2006
Zidane lors du match nul contre la Corée du Sud à Leipzig, en 2006 © AFP

"En mémoire du Z"

Les Allemand ont d’abord demandé réparation... avant de se raviser. Et si, plutôt que de blâmer le Ballon d’Or 1998, ils ne se servaient pas de son aura pour passer ce coup de sang à la postérité ? L’organisation a alors décidé d’encadrer la trace laissée par les crampons de Zinédine Zidane, accompagnée de la mention "En mémoire du Z".

À l’époque, cette rencontre face à la Corée du Sud aurait pu être la dernière de Zinédine Zidane sous le maillot de l’équipe de France. Mais les Bleus ont ensuite fait le job contre le Togo lors du troisième match de groupe (2-0) pour se qualifier en 8e de finale face à l’Espagne. La suite ? Une épopée qui mènera les hommes de Raymond Domenech jusqu’en finale à l’issue d’un tournoi que Zidane aura marqué de son empreinte. Mais aussi de ses crampons.

F.Ga