Ligue des champions: quels joueurs de Naples seraient titulaires au PSG?

Kalidou Koulibaly
Bien sûr, avec Thiago Silva, Marquinhos, Presnel Kimpembe ou Thilo Kehrer, le PSG est très bien armé en défense centrale. Mais Kalidou Koulibaly aurait assurément sa place dans le système à trois centraux privilégié ces dernières semaines par Thomas Tuchel. Il ne ferait pas non plus tâche au côté de Thiago Silva dans une défense plus classique à quatre éléments, dont deux axiaux. Bien au contraire. Depuis son arrivée en Italie en 2014 en provenance de Genk, l’international sénégalais prouve chaque week-end que Rafael Benitez, alors sur le banc napolitain, a eu raison de le faire venir.

Intraitable dans les duels, adroit dans ses relances et même capable de s’aventurer haut sur le terrain, le natif de Saint-Dié-des-Vosges s’est imposé comme une référence mondiale à son poste. Il l’avait rappelé à l’aller au Parc (2-2). Après avoir été pris de vitesse par Kylian Mbappé en tout début de match, il s’était parfaitement rattrapé en brillant par sa lecture du jeu et la puissance de ses interventions. La saison dernière, Koulibaly a également ajouté une autre facette à son jeu: l’efficacité face au but adverse. En 35 matchs de Serie A, il avait marqué à 5 reprises.
Mario Rui
Contrairement à Koulibaly, imaginer Mario Rui dans le onze parisien semble moins naturel. Tout simplement parce que le latéral gauche portugais ne présente pas les mêmes références que son coéquipier à son poste. Loin de là. Débarqué en Italie après avoir notamment connu les équipes de jeunes du Sporting Portugal, Valence et Benfica, il a d’abord connu la Serie B avec Gubbio, Spezia ou encore Empoli, avant d’atterrir à la Roma. Puis Naples depuis l’année dernière, où la grave blessure de Faouzi Ghoulam lui a permis d’avoir sa chance et de faire parler ses qualités, surtout offensives.

A l’aise techniquement, il n’hésite pas à multiplier les débordements dans son couloir gauche pour apporter le surnombre. Ses performances la saison dernière, comme sa première période de bonne facture contre Paris au Parc, ont prouvé qu’il n’avait pas grand-chose à envier à Juan Bernat, à la peine depuis sa signature cet été. Surtout que ses atouts offensifs pourraient parfaitement s’exprimer dans le 3-4-3 de Tuchel. Tout comme celles de Ghoulam, qui a récemment fait son retour dans le groupe napolitain, avant de probablement retrouver les terrains très rapidement.
Allan
Il est le guerrier du Napoli. Celui qui réalise le travail de l’ombre à la récupération, qui couvre parfaitement les rares espaces laissés par ses coéquipiers et qui ne relâche jamais son incessant pressing. Taulier du Napoli depuis 2015, après avoir fait le bonheur de l’Udinese, Allan est cette saison l’associé parfait de Marek Hamsik devant la défense, après avoir été celui de Jorginho, parti cet été du côté de Chelsea. Sûr techniquement, il est capable d’enchaîner les kilomètres sans broncher et de mordre sans cesse les mollets de ses adversaires.

Exactement le profil de joueur qui fait cruellement défaut cette saison au PSG. Au Parc, celui qui a été appelé pour la première fois en sélection brésilienne en octobre dernier avait d’ailleurs impressionné en donnant une leçon d’agressivité au duo Adrien Rabiot-Marco Verratti. Indispensable à Carlo Ancelotti, comme il l’était à Maurizio Sarri, Allan n’a pas manqué une seule rencontre de Serie A la saison dernière et il a également pris part à toutes les rencontres du Napoli cette année toutes compétitions confondues.
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