Lille-Chelsea: comment les Blues font face aux sanctions financières contre Abramovich

Les sanctions économiques infligées au propriétaire de Chelsea mettent le club londonien en difficulté. Pour payer leur déplacement à Lille, où ils affrontent les Dogues mercredi soir en 8e de finale retour de Ligue des champions (21h sur RMC Sport 1), les Blues n'auront pas d’ennuis, car la logistique auprès du voyagiste ou de l’hôtel Barrière de Lille avait été gérée et réglée de longue date. Mais la question va se poser pour ce club dont certaines cartes de crédit ont été bloquées et dont certains comptes ont été gelés.
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Chelsea ne perçoit par exemple plus le moindre revenu, publicitaire, de droits TV ou de billetterie. Exemple: si les Blues devaient se qualifier mercredi, ils ne pourront pas percevoir la prime de qualification d’1,8 million d’euros offerte au quart de finalistes par l’UEFA. Cette somme sera versée un jour, mais elle sera temporairement saisie, en attendant la levée des sanctions.
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Le club obligé de faire des économies sur ses déplacements
Les coûts de déplacements du club des quartiers riches de Londres ont aussi été encadrés par le trésor anglais: pas plus de 24.000 euros par déplacement tous frais inclus! Ainsi le prochain déplacement en coupe d'Angleterre à Middlesbrough ce samedi pourrait se faire en bus plutôt qu’en avion par souci d’économie, à moins que Chelsea ne décide de réduire sa délégation.
Les joueurs eux semblent vouloir faire front avec le club en tant qu’institution. Kai Havertz, attaquant de Chelsea, a ainsi assuré qu’il "serait heureux de payer ses déplacements sur ses propres deniers s’il le fallait". Seule éclaircie, le gouvernement anglais pourrait, selon nos informations, assouplir ses mesures coercitives concernant la société commerciale du club champion d’Europe dans les semaines à venir.