Liverpool-PSG: "Une question de feeling", pourquoi Luis Enrique n'avait pas préparé les tirs au but

40 ans après les Girondins de Bordeaux, un club français a remporté une séance de tirs au but en Ligue des champions. Si l'OM s'était incliné dans cet exercice en finale contre l’Etoile Rouge de Belgrade en 1991 et que l'OL n'a toujours pas digéré les éliminations face au PSV et à Nicosie en 2005 et 2012, le PSG a signé une belle performance ce mardi à Anfield contre Liverpool.
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Vainqueurs au bout du temps règlementaire grâce à un but d'Ousmane Dembélé, les Parisiens ont eu besoin d'une séance de tirs au but de haute volée pour arracher leur qualification pour les quarts de finale (0-1, 1 tab à 4). Et pourtant, Luis Enrique n'avait pas vraiment travaillé cet aspect du match.
"Mon expérience me dit, l’année passée lors de la Coupe du monde avec Espagne-Maroc, que nous avions tiré trois tirs au but. Les trois tireurs étaient des spécialistes, trois joueurs d’un niveau très élevé, et ça a fait trois tirs manqués", a expliqué le technicien qui dirigeait l'Espagne lors du huitième perdu contre le Maroc pendant le Mondial 2022. "Nous étions rentrés à la maison sans même tirer la quatrième tentative."
Aucun raté côté PSG, un seul but pour les Reds
Voilà un peu plus de deux ans, la Roja avait pourtant bien travaillé la séance de tirs au but avant sa rencontre face aux Lions de l'Atlas. Mais ni l'expérimenté Sergio Busquets ni les techniques Carlos Soler et Pablo Sarabia n'avaient réussi à tromper la vigilance de Yassine Bounou. A l'inverse du PSG qui a signé une séance quasi parfaite ce mardi à Anfield puisqu'aucun joueur francilien n'a raté et que seul Mohamed Salah a mis la sienne côté anglais.
"Aujourd’hui, nous n’avons pas préparé un seul tir au but. Vitinha, Ousmane (Dembélé), Gonçalo (Ramos) ont tiré. Et le dernier tir, c’est un gars de 19 ans: Désiré Doué", a encore expliqué Luis Enrique dans sa conférence de presse d'après-match. Et en face ils ont dû affronter 'Gigio' Donnarumma."
"C’est une loterie sans être une loterie"
Plus qu'une véritable préparation technique, Luis Enrique a insisté sur l'aspect mental de cette séance de tirs au but. Pour le technicien ibérique, c'est davantage une question de mise en condition et de sensation que d'entraînement.
"À l’arrivée, c’est plus une question de feeling des joueurs et du gardien que ce que moi je pense. C’est une loterie sans être une loterie", a encore détaillé l'entraîneur du PSG devant les journalistes. "Je crois que l’état d’esprit de mes joueurs est comme la manière dont ils ont tiré leurs penaltys, avec de la personnalité et de la précision."
Avant de conclure: "Et, évidemment, 'Gigio' a aussi fait le travail."