Naples-Real Madrid: ça devient une habitude, les Madrilènes peuvent remercier Sergio Ramos

Sergio Ramos - AFP
Une ambiance énorme
Ils étaient des milliers à s’être massés dans les tribunes en milieu d’après-midi, à plus de quatre heures du coup d’envoi. Un symbole de l’attente des supporters napolitains pour cette réception du Real. Ce mardi, au pied du Vésuve, le stade San Paolo est entré en éruption. L’immense tifo et l’hymne de la Ligue des champions, conclu par les hurlements des supporters du Napoli, ont donné le ton. L’ouverture du score de Dries Mertens (24e) a encore fait monter les décibels d’une enceinte qui mérite plus souvent des soirées européennes comme celle-ci.
Naples a fait vaciller le Real
Sur son banc, Zinedine Zidane a dû voir l’ombre de l’élimination planer. Car pendant la première période, Naples a pris à la gorge un Real Madrid qui avait la tête des mauvais jours. Inspirés, agressifs et poussés par tout un stade, les Italiens ont « bougé » les tenants du titre. Sur un nuage cette saison (18 buts en Serie A), Dries Mertens a concrétisé la supériorité des siens d’une frappe croisée du gauche (24e). Le Belge a ensuite touché le poteau de Keylor Navas (37e). Une action qui aurait pu définitivement mettre la tête sous l’eau d’un Real qui a fini par revenir.
A lire aussi >> Le Bayern renouvelle le tarif à Arsenal
Ramos, l’homme des grands rendez-vous
Le football a-t-il déjà connu un défenseur central aussi décisif par ses buts dans les grands matchs que Sergio Ramos ? La question mérite d’être posée, tant le capitaine du Real Madrid est devenu un spécialiste des réalisations qui comptent vraiment. Après ses buts en finale des Ligue des champions 2014 et 2016, à chaque fois contre l’Atlético de Madrid, ou encore celui de l’égalisation dans les arrêts de jeu cette saison contre le Barça, l’ancien Sévillan a remis ça ce mardi soir.
Alors que son équipe était bien mal embarquée, le champion du monde 2010 a remis son équipe sur les rails, deux fois de la tête sur corner (51e, 57e), dont la deuxième déviée par Dries Mertens. Ses neuvième et dixième buts de la saison, ce qui en fait le quatrième meilleur réalisateur de son club, derrière Ronaldo, Benzema et Morata. Et signe qu’il sait choisir ses moments, les sept derniers buts marqués par Ramos en Ligue des champions l’ont été lors de la phase à élimination directe.
A lire aussi >> Barça-PSG : Di Maria postule pour être titulaire
La « BBC » n’a pas montré grand-chose, Morata si
Pour la première fois depuis trois mois, Zinedine Zidane pouvait de nouveau associer le trio Bale-Benzema-Cristiano en Ligue des champions. Mais la « BBC » n’a pas fait d’étincelles sur la pelouse du San Paolo. Si Gareth Bale, qui a récemment retrouvé les terrains après sa blessure à une cheville contractée en novembre, a beaucoup tenté, il n’a pas été en réussite. Pas mieux pour Cristiano Ronaldo, qui a trouvé le poteau sur sa seule occasion du match (29e). C’est tout de même à la suite d'une frappe du Portugais qu’Alvaro Morata a inscrit le troisième but de son équipe (91e). L’attaquant espagnol s’est donc montré plus en vue que Karim Benzema, qu’il a remplacé à la 77e et qui a été bien pris par la charnière Albiol-Koulibaly.