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OL-Séville: Lyon sait bien gérer les matches couperets

A Zagreb en 2011, les Lyonnais avaient su créer l'exploit qu'ils attendent contre Séville.

A Zagreb en 2011, les Lyonnais avaient su créer l'exploit qu'ils attendent contre Séville. - AFP

Obligé de s’imposer par deux buts d’écart lors de la réception du FC Séville mercredi pour la dernière journée des poules de Ligue des champions, l’OL a fait de ces matches couperets une véritable tradition. Extraits choisis.

La gestion du stress du 1er au 7e titre de champion de France

Le peuple lyonnais a longtemps attendu ce soir de mai 2002. L’OL (2e) doit alors impérativement s’imposer face à Lens (1er) pour obtenir son premier titre de champion de France. Au stade Gerland, Sidney Govou lance ses coéquipiers vers le succès (3-1) et offre le titre à Jean-Michel Aulas lors de cette ultime journée. Timing parfait.

Six ans plus tard, l’OL récidive. Leader depuis la 10e journée de Ligue 1, l’OL voit Bordeaux revenir à toute vitesse derrière lui. Avec deux maigres points d’avance avant la dernière journée, Lyon se déplace à Auxerre et doit gagner pour être serein. Vainqueurs 3-1, les coéquipiers de Karim Benzema offrent un septième titre d’affilée aux Gones.

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Parfaite maîtrise des matches couperets depuis 2014

Lyon prolonge ses bonnes habitudes ces dernières années. Après avoir régné sur la Ligue 1 pendant sept ans, l’OL truste les places européennes. Le 17 mai 2014, tout proche de manquer l’Europe pour la première fois depuis dix-huit saisons, les Lyonnais s’imposent tout juste à Nice (1-0) lors de la 38e journée et filent en Ligue Europa.

Deux ans plus tard, l’OL retrouvera la Ligue des champions à l’issue d’un autre match sous tension. Face à Monaco, il faut gagner pour terminer 2e de L1. Résultat, la bande de Lacazette offre son premier festival au Parc OL : 6-1 !

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Le triplé d’Anderson, le penalty de Juninho contre Glasgow, la leçon à Zagreb… les exploits s’exportent en Europe

En décembre 2001, il ne reste que l’exploit aux Lyonnais. Corrigé lors du match aller des seizièmes de finale de Coupe de l’UEFA à Bruges (4-1), l’OL s’en remet à son attaquant brésilien Sonny Anderson pour claquer un triplé – dont le dernier but à la 93e minute. Suspense et huitièmes garantis.

Au niveau supérieur, l’OL va vibrer deux ans plus tard. Au moment de recevoir le Celtic Glasgow, les Gones peuvent s’offrir leurs premiers huitièmes de C1, comme les trois autres équipes de la poule. Au terme d’un match incroyable (victoire 3-2, avec un penalty de Juninho à la 86e), Lyon se qualifie pour le tour suivant.

En 2011, Lyon attend encore le dernier match pour choisir sa destinée. Avant d'entrevoir les huitièmes de Ligue des champions, l’OL doit gagner en Croatie face au Dinamo Zagreb et il faut que l’Ajax perde chez elle contre le Real. Autre condition – pas vraiment accessoire –, il faut cumuler une différence de sept buts sur les deux matches. L’OL fait le job (7-1) et profite de la victoire madrilène (3-1) pour sortir pour la neuvième fois d’affilée des poules de C1.

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Quelques exemples à ne pas suivre

Les Lyonnais ont aussi failli, parfois. Comme face au Spartak Moscou, en mars 2001, où ils jouent une place en quarts de finale. Sidney Govou a le but de la victoire au bout du pied mais le nul (1-1) laisse son club à égalité avec Arsenal, qualifié pour les quarts grâce à son goal-average particulier.

L’OL récidivera en novembre 2002. A Rosenborg, le club vise les huitièmes de C1. Mais pour cela il faut gagner. La rencontre s’achève sur un match nul (1-1) et l’OL sera battu par l’Ajax Amsterdam (0-2) lors de la dernière journée et lui laissera la deuxième place du groupe.

la rédaction avec E.J.