OM-Panathinaïkos: "Jamais Tudor n’aurait fait ça", le coaching de Marcelino au cœur des débats

Un véritable cauchemar. Les supporters de l’OM ont quitté le Vélodrome sonnés et abattus, mardi soir, après l’élimination face au Panathinaïkos au troisième tour préliminaire de la Ligue des champions. Battus à l’aller en Grèce (1-0), les Marseillais se sont imposés dans le temps réglementaire (2-1), avant de céder au terme d’une séance de tirs aux buts (5 tab à 3). Leurs rêves de C1 s’arrêtent avant même les barrages. Ils disputeront la Ligue Europa cette saison.
Un échec difficile à digérer pour les Phocéens, qui ont longtemps mené 2-0 grâce à un doublé de Pierre-Emerick Aubameyang (2e, 45e+1), avant que le Pana égalise au bout du temps additionnel en bénéficiant d’un penalty, transformé par Fotis Ioannidis, pour une main de Mattéo Guendouzi dans la surface (90e+9).
La sale soirée de Guendouzi
A l’heure d’analyser cette sortie de route, les regards se tournent notamment vers Marcelino. Le coach de l’OM, intronisé le mois dernier, a effectué plusieurs choix qui n’ont pas servi son équipe dans cette rencontre. Alors que les Marseillais surclassaient leurs adversaires, le technicien espagnol a décidé de densifier son entrejeu en seconde période, avec l’entrée de Mattéo Guendouzi à la place d’Ilimane Ndiaye (68e). Acculés aux abords de leur surface, les Grecs en ont profité pour respirer un peu mieux. Et Guendouzi a finalement précipité la chute de l’OM en concédant le penalty de la réduction du score, avant d’être le seul à manquer son tir au but lors de la séance décisive.
"Marcelino nous fait un truc classique, il veut sécuriser. Un truc un peu plus défensif, a regretté notre journaliste Pierre Dorian dans l’After sur RMC. On avait complétement perdu cette habitude-là à Marseille parce que Tudor c’était une tête brûlée, jamais il n’aurait fait ça. Je ne dis pas que parfois il ne faut pas le faire. Parfois, il faut le faire. Moi, j’ai eu l’impression en direct que ce n’était pas du tout l’histoire de ce match. Marseille aurait dû les massacrer, c’est-à-dire les battre offensivement. 3-0, c’est terminé, il n’y a plus d’espoir. Je n’ai pas compris le choix de Marcelino et ça n’a pas fonctionné."
Blanco n’a stoppé aucun tir au but du Pana
Alors qu’il avait annoncé avant le match ne pas avoir travaillé les tirs aux buts, en visant une qualification dans le temps réglementaire, Marcelino a opté pour un choix fort juste avant la séance. Dans le temps additionnel de la prolongation, l’ancien manager de l’Athletic Bilbao a remplacé son gardien titulaire Pau Lopez par son remplaçant Ruben Blanco. Et ce dernier, qui n’est pas vraiment un spécialiste en la matière, n’a stoppé aucune des tentatives du Panathinaïkos. Dans une moindre mesure, Vitinha (qui a par ailleurs été intéressant sur le front de l'attaque) a également manqué la balle de la qualification en prolongation, après avoir remplacé Aubameyang à la 80e. Décidément pas la soirée de Marcelino.