PSG-Inter J-5: "Il faudra souffrir", Inzaghi s’attend à une finale éprouvante face aux Parisiens

Moins d’une semaine avant le grand frisson. Le PSG et l’Inter ont rendez-vous samedi à Munich pour disputer la finale de la Ligue des champions (21h). A cinq jours de ce duel tant attendu à l’Allianz Arena, Simone Inzaghi a livré ses impressions, ce lundi en conférence de presse. "Nous avons un grand match qui arrive. Ce groupe m’a toujours enthousiasmé et je pense qu’il le fera encore cette fois", a expliqué l’entraîneur italien. "J’espère avoir tous mes joueurs disponibles. Nous sommes confiants pour Pavard et Zielinski, qui étaient absents à Côme lors de la dernière journée du championnat. Nous allons aborder cette finale du mieux possible. Nous sommes concentrés et nous savons quel type d’adversaire nous allons affronter."
Face aux champions de France, Simone Inzaghi s’attend à vivre une rencontre éprouvante dans l’antre du Bayern Munich. "Il faudra souffrir", prévient-il. "Le PSG est une super équipe. Ils sont organisés. Ils ont un entraîneur que je respecte: Luis Enrique, mais nous avons aussi nos forces. Pour écrire l’histoire, nous devrons gagner samedi à Münich. Nous jouerons la tête haute et le torse bombé (…) Nous avons atteint un grand objectif, mais nous savons qu’il manque la dernière étape pour concrétiser un rêve et entrer dans l’histoire."
La perte du titre "très difficile à avaler"
A l’heure d’appréhender ce choc au sommet face aux coéquipiers d’Ousmane Démbélé, les Nerrazzuri vont devoir rapidement digérer la perte de leur titre de champion en Italie. Au terme de la dernière journée de Serie A, vendredi dernier, les Interistes ont échoué à la deuxième place du classement, à un point du Napoli, sacré pour la quatrième fois.
"Il y a beaucoup de déception après la fin du championnat, c’est normal", reconnaît Simone Inzaghi. "Il faut féliciter Naples. Il faut savoir gagner et perdre. Malheureusement, il nous a manqué un petit quelque chose. Vendredi, ça n’a pas été une journée facile, croyez-moi. C’est très difficile à avaler. Mais il faut toujours regarder devant nous, on relève la tête et on va de l’avant. On va se préparer au mieux pour affronter Paris."