PSG: pourquoi Luis Enrique redoute plus le match de Strasbourg que le choc face à l'AC Milan

La réception de Strasbourg samedi (17h, 9e journée de Ligue 1) inquiète davantage Luis Enrique que celle de l’AC Milan, mercredi en Ligue des champions (21h, sur RMC Sport). L’entraîneur du PSG a confié, ce vendredi en conférence de presse, la difficulté de remettre ses joueurs dans la dynamique d’un match de Ligue 1 coincé entre une trêve internationale et un choc européen. Cela ne s’était pas bien passé lors du premier cas de figure rencontré cette saison avec une défaite face à Nice (2-3, 5e journée), le 15 septembre dernier avant la victoire face à Dortmund (2-0).
"Le premier match est moins motivant que le deuxième"
L’Espagnol bénéficie cette fois de deux séances d’entraînement (contre une avant Nice) pour éviter ce nouvel écueil. "Je l'ai vécu en tant que joueur, puis en tant qu'entraîneur", rappelle-t-il. "Les joueurs ont une stimulation différente, très puissante et forte quand ils jouent avec leurs sélections. Le premier match après, tu es plus ou moins motivé. Mais quand tu es une grande équipe, tu dois pouvoir jouer même quand tu n’es pas motivé."
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"Lors de ces deux trêves, on reprend par un match de Ligue 1 qui précède un match de Ligue des champions", ajoute l’ancien technicien du Barça. "Tu es très motivé avec ta sélection et le premier match (celui face à Strasbourg, NDLR) est moins motivant que le deuxième. C’est le travail de l’entraîneur, je n’ai pas réussi à le faire lors du premier match (face à Nice) puisqu’on a perdu même si l’attitude était bonne. J'espère ne pas répéter ce qu’il s’est passé. Mon travail est de préparer l’équipe pour que ça ne se reproduise pas."
"Il y a encore ce risque demain. La stimulation et l’envie, c'est le match contre l'AC Milan dans cinq jours mais penser que le match contre Strasbourg sera facile, ce serait vraiment une erreur."
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Luis Enrique s’attelle à réguler cette émulation changeante selon l’affiche. "Ça (face à Strasbourg) va être beaucoup plus difficile que le match contre l’AC Milan où je devrais calmer les joueurs. Là, il faut que je les active, que je les motive même si je ne dois pas exagérer. Ça implique plus de problèmes pour moi de préparer le match contre Strasbourg avec un profil de joueurs très jeunes, de grande qualité et un très bon entraîneur contre un adversaire hyper motivé. C’est le problème du match de demain."