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Real Madrid : Zidane "souffre plus" comme entraîneur

Zinedine Zidane, l'entraîneur du Real Madrid

Zinedine Zidane, l'entraîneur du Real Madrid - AFP

Quatorze ans après sa volée magnifique et décisive contre le Bayer Leverkusen, Zinedine Zidane va vivre le 28 mai prochain sa première finale en tant qu’entraîneur du Real Madrid. Un costume qui lui fait ressentir différemment les matchs.

Zinedine Zidane, que ressentez-vous après la qualification de votre équipe du Real Madrid pour la finale de la Ligue des champions ?

Ce soir, il faut savourer, savourer ce moment avec le public, qui a été phénoménal. Mais nous n'avons encore rien obtenu. Le 28 mai (en finale contre l'Atlético), ce sera un match difficile, compliqué, important. Mais pour l'heure, il faut nous reposer et penser à dimanche, où nous avons un match important (contre Valence en Liga). Gagner (la finale) serait merveilleux mais nous n'en sommes pas encore là.

Quelle est votre part de mérite dans cette qualification ?

Je suis l'entraîneur de l'équipe et il y a sûrement des choses que j'ai bien faites. Mais il n'y a pas que moi, il y a tous les gens qui travaillent avec moi. Et je sais que le plus important, ce sont les joueurs et ce qu'ils font chaque jour. Ce sont eux qui me permettent de savourer le football, car j'adore le football. Et quand je vois mes joueurs impliqués, je suis heureux.

Après quatre mois en poste, vous allez disputer une finale de Ligue des champions. Sentez-vous une bonne étoile veiller sur vous ?

Je suis surtout content de ce que je fais chaque jour, d'être à la tête de ce grand club, de cette grande équipe, avec des joueurs importants. Content surtout que ce club m'ait donné la possibilité d'entraîner cette équipe. Maintenant, je le sais, on n'a rien gagné. On est en course pour tout (C1 et Liga, ndlr). On va continuer à travailler comme ça tous ensemble et penser, comme d'habitude, qu'on peut faire des choses importantes si on travaille bien en équipe. C'est ce qu'on a fait ce soir et c'est une soirée où il faut profiter.

Avez-vous ressenti la même émotion que lorsque vous aviez atteint la finale en tant que joueur ?

C'est différent, forcément, mais c'est ce que je fais (désormais). C'est sûr que je souffre plus. Quand tu es sur le côté... Dès que le match commence, je suis tendu et ça se voit. Mais en même temps, c'est une tension en retenue. Ce que j'ai vécu comme joueur et ce que je vis comme entraîneur, je le vis chaque jour avec la même intensité, comme si c'était le dernier (match). Je suis en train de profiter mais je sais que dans une carrière d'entraîneur, il va y avoir des moments plus difficiles et il faut être entre les deux. Mais je suis content et surtout je profite de ce que je fais chaque jour.