Real-PSG: "C’est un club qui a l’habitude de gagner", Anelka décrit l'énorme exigence à Madrid

Il n’a porté ce maillot qu’une saison. Mais Nicolas Anelka en ressent encore le poids, le parfum et le prestige qui s’en dégage. L’ancien attaquant des Bleus a évolué au Real Madrid entre 1999 et 2000. Et même si tout ne s’est pas passé comme prévu, l’ex-crack d’Arsenal se rappelle d’une expérience inoubliable, marquée par cette Ligue des champions soulevée au Stade de France (victoire 3-0 en finale contre Valence).
"Il y a eu beaucoup de difficultés, mais j’en garde un souvenir positif, explique l’ex-buteur de 42 ans. Quand tu vas jouer dans un club comme le Real Madrid, qui est le plus grand club au monde, le plus titré en Ligue des champions, ce n’est jamais facile. Mais c’était l’ambition de tout jeune. Tu veux évoluer au plus haut niveau. Te retrouver dans un club comme ça, c’est une satisfaction. Être au sommet du football européen, pouvoir jouer avec les meilleurs du monde, porter ce maillot-là, c’est quelque chose de spécial. Oui, ça ne s’est pas passé comme je le voulais mais ça reste un souvenir positif parce qu’à la fin, on gagne la Ligue des champions. Et j’y ai contribué à ma façon."
"Une exigence à 200%"
En 33 apparitions avec le Real, Anelka a inscrit 7 buts et délivré 6 passes décisives (toutes compétitions confondues). Avec en point d’orgue: ses deux buts contre le Bayern Munich en demi-finale de C1 (à l’aller et au retour). En douze mois dans la capitale espagnole, le natif de Trappes (Yvelines) a pu mesurer le degré d’exigence qui accompagne le club merengue au quotidien.
"Il y a beaucoup de pression des supporters, des socios. Tu sens que c’est un club qui a l’habitude de gagner. Tu sens qu’il faut gagner et être performant à chaque match. Et après chaque match, il faut tourner la page parce qu’il y a un autre match qui arrive et tout est remis en question, témoigne le vainqueur de l’Euro 2000. C’est une exigence à 200%. Il faut absolument que tu sois performant à chaque match. C’est difficile, éprouvant mentalement. Chaque jour, il y a ta face dans les journaux. Quand tu arrives dans ce club, c’est très difficile mais ça fait partie du rôle d’un footballeur qui veut réussir."
"Le PSG n'a pas de concurrent en France"
A l’heure du 8e de finale retour de Ligue des champions entre le Real Madrid et le PSG, ce mercredi à Bernabeu (21h sur RMC Sport 1), Anelka estime que la pression reste plus importante en Espagne. Même si elle est également très forte à Paris: "Je pense que le PSG d’aujourd’hui, c’est un peu comme le Real, sauf que le PSG n’a pas de concurrent (en France). Il est seul. A l’époque, quand j’arrive au Real, il y a le Barça, qui est l’ennemi n°1, le Celta Vigo et La Corogne, qui étaient costauds. Tu ne pouvais pas te dire que tu allais terminer premier à la fin de la saison. La preuve, c’est qu’on termine 4es ou 5es cette année-là, et malgré ça, on gagne la Ligue des champions. Mais en championnat, on avait des difficultés."
>> Abonnez-vous aux offres RMC Sport pour voir Real Madrid-PSG