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Tapie: "La main de Vata? J'aurais pu lui en mettre une dans la g... !"

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Invité ce vendredi d'un Larqué Foot spécial OM 1993, Bernard Tapie revient sur ses glorieuses années à la tête de l'Olympique de Marseille. L'ancien président évoque notamment la victoire de 1993 en Ligue des champions, ainsi que le traumatisme de 1990 et cette fameuse main de Vata.

"Moi, ça va!" Bernard Tapie, 75 ans, assure qu'il se porte bien malgré son combat contre le cancer. Ce vendredi, il était l'invité de Jean-Michel Larqué sur RMC, dans un Larqué Foot spécial OM 1993, et donc délocalisé pour l'occasion à Marseille. Ce dernier a pu évoquer de vieux souvenirs du temps où, président du club phocéen, il avait conduit les Ciel et Blanc jusqu'au sommet de l'Europe. C'était il y a presque 25 ans: à Munich, l'équipe de Raymond Goethals, Didier Deschamps et Basile Boli remportait la Ligue des champions contre l'AC Milan.

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"Je n'arrive pas à digérer"

"Milan ne nous avait jamais battu, l'air de rien", remarque Bernard Tapie, qui ajoute: "On n'avait pas le prestige, mais au niveau qualitatif, on valait Milan." Les Marseillais avaient abordé cette finale sans pression. "La vérité, c'est qu'on se sentait favori deux ans avant (lors de la finale perdue en 1991 contre l'Etoile Rouge de Belgrade). On se sentait favori face à Benfica (lors de la demi-finale perdue en 1990). Là, on ne se sentait pas favori mais on se sentait pas non plus en infériorité par rapport à Milan", poursuit l'ex-dirigeant.

Quand il compare l'OM de 1993 à l'OM de 1991, Bernard Tapie penche d'abord pour le raisonnement des vainqueurs: "L'équipe la plus forte, c'est celle qui gagne." Mais à bien y réfléchir, il tranche quand même: "L'équipe de 1990, sur le papier, elle est plus forte que celle de 1991." Et pour lui, "l'équipe qui perd en demi-finale sur la main de Vata était impressionnante". Le scénario de cette demie maudite lui reste toujours en travers de la gorge d'ailleurs: "Je n'arrive pas à digérer la main de Vata. J'aurais pu lui en mettre une dans la gueule ! Malgré le cancer, tu vois ! (rires)"

N.B