Tranquille vainqueur à Anderlecht, le PSG poursuit son sans-faute en Ligue des champions

Cavani et Mbappé se congratulent face à Anderlecht - AFP
Paris sait se faciliter la tâche
19 minutes contre le Celtic, 2 minutes contre le Bayern Munich, 3 minutes contre Anderlecht. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Paris sait débuter ses matchs de Ligue des champions cette saison. Avec pour effet immédiat à chaque fois de se faciliter grandement la tâche. Après Neymar en Ecosse et Dani Alves au Parc contre le champion d’Allemagne, c’est cette fois Kylian Mbappé qui a rapidement débloqué la situation.
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S’il a fallu 2’15’’ à Neymar pour toucher son premier ballon du match, l’effet a été immédiat. A l’origine de la première occasion parisienne, le Brésilien a parfaitement lancé Cavani en profondeur avant un une-deux Mbappé-Verratti parfait conclu par un tir croisé du droit du jeune attaquant français. Du tableau noir pour assommer d’entrée Anderlecht et respirer encore mieux dès la troisième minute.
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Paris bougé, Areola sur sa lancée
Pourtant, malgré cette entame idéale, le PSG a souffert durant le premier acte. Si Daniel Alves n’a pas semblé motivé plus que ça par les tâches défensives, Kimpembe et Marquinhos ont pour leur part mis un peu de temps à rentrer dans leur match. Résultat des petits errements de ces trois Parisiens : quatre occasions franches pour les joueurs belges entre la 6e et la 22e minute. Mais sur la lancée de son bon début de saison, Alphonse Areola a compensé les absences de ses défenseurs en effectuant les arrêts qu’il fallait durant la première mi-temps. En fin de match (80e), le gardien parisien, après une nouvelle parade, trouvait le soutien de sa barre pour empêcher la réduction de l’écart d’Onyekuru. Preuve supplémentaire que tout lui sourit en ce moment.
En revanche, les sourires sont moins francs dans le milieu de terrain parisien au sortir de ce déplacement bruxellois. Si Marco Verratti, qui avait été ménagé à Dijon, a plutôt bien utilisé le ballon (en témoigne sa passe décisive sur le premier but), l’Italien n’a pas rayonné. Capitaine d’un soir, Thiago Motta a fait… du Thiago Motta. On ne l'a pas vu mais c'est toujours bon signe dans son cas. Quant à Adrien Rabiot, appliqué en défense, il s’est fait discret et n’a pas réussi à apporter un petit plus à l’attaque du PSG. Mais, cette dernière en a-t-elle vraiment besoin? Reste que pendant les vingt premières minutes, le milieu de terrain et la défense parisienne ont semblé chahuté comme rarement cette saison. Au final, le PSG s’est imposé 4-0, donc faut-il vraiment s’en inquiéter?
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Di Maria rentre, marque… et boude
Après la nouvelle démonstration de Mbappé, Cavani et Neymar, le buteur urugayen a laissé sa place à Angel Di Maria à la 74e minute. Immédiatement dans l'ambiance et dans le rythme, l'Argentin s'est mis au diapason et y est allé de son petit but sur un magnifique ballon piqué du gauche (88e). Pourtant, quelque chose ne va pas du côté d'El Angelito.
Habituellement si démonstratif et souriant lorsqu'il marque, l'ancien joueur du Real et de MU a cette fois immédiatement pris la direction du milieu de terrain après son but, le regard fixé sur ses chaussures. Très sobre avec ses coéquipiers qui venaient le féliciter, le prodige de Rosario a clairement étalé un malaise. Après avoir raté le déplacement au Celtic sur blessure et joué seulement 11 minutes contre le Bayern puis 16 ce mercredi sur la pelouse du stade Constant Vanden Stock, Di Maria est-il frustré par son temps de jeu en Ligue des champions? En tout cas, son attitude inhabituelle interpelle.
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Paris tout schuss
Alors que le FC Barcelone a encaissé un but sur sa pelouse face à l’Olympiakos (Nikolaou), le PSG demeure la dernière équipe à ne pas avoir pris de but cette saison en C1. Et avec ce 4-0, l’équipe parisienne poursuit son démarrage en trombe dans cette campagne continentale (12 buts inscrits, 0 encaissé).
Avec neuf points en trois matchs et un 100% impressionnant, ce PSG-là réussit ainsi le deuxième sans-faute de son histoire après trois rencontres. La première fois, c’était en 2013-2014 avec des victoires 4-1 face à l’Olympiakos, 3-0 contre Benfica et… 5-0 à Anderlecht (12 buts pour, 1 contre). La qualification et la première place du groupe (synonyme de huitième de finale retour à domicile) se profilent déjà. Et quelque chose nous dit que l’objectif des 18 points dans cette phase de poules est un objectif qui peut plaire à cette équipe. Avec la meilleure attaque d’Europe (43 buts déjà inscrits cette saison toutes compétitions confondues), elle en est largement capable.
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