Un très gros manque à gagner pour l'OM en cas de non-qualification en Ligue des champions

La pression est immense sur les épaules de Marcelino et de ses hommes. L'Olympique de Marseille va jouer la première moitié de son avenir européen, lors d'une double-confrontation face au Panathinaïkos, la première sous la chaleur d'Athènes ce mercredi (20 heures) en troisième tour de qualification aller. Pour prendre part à la prochaine phase de groupes de Ligue des champions, les Olympiens devront ensuite en passer par des barrages face au vainqueur de Braga-Backa Topola.
Au-delà de l'aspect sportif, cette qualification encore incertaine constitue également un enjeu énorme pour les finances marseillaises, dont le modèle économique prévoit bien plus une présence en C1 qu'un reversement en C3. Le différenciel entre les deux compétitions est énorme.
>> Suivez l'avant-match puis la rencontre Panathinaïkos-OM dans notre direct
Trois scénarios financiers possibles pour l'OM
En cas de qualification pour la Coupe aux grandes oreilles, l'OM empocherait à coup sûr 15,64 millions d'euros - un montant que se sont déjà assuré le PSG et Lens -, auxquels s'ajoutera automatiquement une manne comprise entre 8 et 10 millions d'euros selon la position du club au coefficient UEFA établi sur les performances européennes des dix dernières années.
Dans le pire scénario et en cas d'élimination dès le troisième tour de qualification, Marseille sera reversé en Ligue Europa où le club n'empochera une prime de participation de seulement 3,63 millions d'euros. La quote-part au coefficient UEFA permettrait aussi d'obtenir environ 2,5 millions d'euros de plus. Le différenciel entre une présence en C1 ou en C3 serait donc de l'ordre de 17 voire 19 millions d'euros, un manque à gagner colossal pour les finances de Pablo Longoria*.
Autre cas de figure: si l'OM éliminait sur son chemin le Pana avant de chuter en barrages, les Olympiens seraient reversés en C3 avec une prime assurée dans la poche de 5 millions d'euros (à laquelle s'ajoute les 3,63 millions de participation et les 2,5 millions de quote-part). C'est dire l'importance de cette double-confrontation face aux Grecs.
*Toutes ces sommes ne tiennent pas compte de toutes les rentrées d'argent liées aux droits TV et à la billeterie, avec des écarts là aussi pouvant se chiffrer à plusieurs millions entre la C1 et la C3.