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Zénith-OL: Lyon battu et en grand danger pour les huitièmes de finale, le résumé vidéo

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L'Olympique Lyonnais s'est incliné sur la pelouse du Zénith Saint-Pétersbourg (2-0), ce mercredi soir en match avancé de la cinquième journée de la Ligue des champions. Ce résultat oblige les hommes de Rudi Garcia à s'imposer dans son prochain et dernier match de la phase de poules contre le RB Leipzig.

C'est non seulement une occasion manquée, mais aussi une sérieuse mise en danger de la qualification. L'Olympique Lyonnais s'est incliné mercredi soir face au Zénith Saint-Pétersbourg (2-0), à l'occasion de la cinquième journée de la Ligue des champions. Une victoire lui aurait permis d'assurer sa présence pour les huitièmes de finale. Mais cette contre-performance change radicalement la donne dans le groupe G.

Désormais troisième et devancé par son adversaire du jour, l'OL devra sans doute s'imposer le 10 décembre contre le RB Leipzig pour poursuivre l'aventure européenne. Cette fois, un succès pourrait toutefois ne pas suffire. En cas de victoire dans la soirée des Allemands contre Benfica (match à suivre sur RMC Sport 7), les Lyonnais n'auront plus le destin entre leurs mains.

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Supérieur techniquement, l'OL pêche dans sa capacité à changer de rythme et créer des décalages sur ses phases de possession trop stériles. Les phases devant la surface russe sont nombreuses, mais n'aboutissement que rarement à un réel danger. Cela s'explique par les évidentes limites à la création du double pivot bricolé avec Jason Denayer et Lucas Tousart (pour pallier l'absence de Thiago Mendes). 

Deux joueurs sortent malgré tout du lot dans le secteur offensif: Jeff Reine-Adélaïde avec sa capacité à accélérer le jeu par ses déplacements (19e), ainsi que Bertrand Traoré qui, malgré du déchet dans ses derniers gestes, manque de provoquer un but contre-son-camp de Magomed Ozdoev sur un sournois centre fort (23e).

L'ouverture du score entachée par une faute

Sans donner l'impression d'être plus habile, le Zénith parvient à être plus tranchant grâce à ses ballons directs. Il s'avère loin d'être gêné par le milieu lyonnais plus renforcé, souvent contourné pour des centres créant plusieurs situations très dangereuses (6e, 10e), parfois transpercé comme sur ce ballon dans le dos de la défense que Daler Kuzyayev parvient seulement à envoyer sur le poteau gauche d'Anthony Lopes (35e). Sur plusieurs de ces occasions, l'arrière-garde rhodanienne montre sa difficulté à contenir la mobilité de l'attaquant iranien Sardar Azmoun.

Saint-Pétersbourg finit par trouver la faille sur un corner déposé par Douglas Santos sur la tête au second poteau de l'imposant buteur russe Artem Dzuyba, facile vainqueur de son duel aérien avec Marcelo (42e). Une poussette significative de Sardar Azmoun sur Marçal entache pourtant cette ouverture du score, malgré tout validée sans consultation de l'écran de contrôle de l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR).

Marcelo encore fautif

L'Olympique Lyonnais ajuste sa stratégie à la mi-temps, délaissant son jeu plutôt patient pour abreuver de centres la zone de vérité. L'effet est immédiat dans le premier quart d'heure après la reprise: Lyon décoche plus de tirs dans ce laps de temps (47e, 50e, 56e, 60e) que sur toute la première période. Une seule de ces situations, une tête de Moussa Dembélé, peu en réussite, sans pour autant être servi de façon optimale, apparaît comme une réelle occasion nette. Pris en défaut par le bloc adverse bien plus haut et plus vif, le Zénith accumule les pertes de balle, ne parvient plus à trouver sa paire d'attaquants et ne doit sa seule opportunité significative de la seconde période qu'à une erreur de relance sur un corner (71e).

Dans la dernière ligne droite, les hommes de Rudi Garcia accuse le coup physiquement et ne sont pas aidés par les approximations techniques de Bertrand Traoré. Les entrées des jeunes pousses Rayan Cherki et Amine Gouiri (à la place de Joachim Andersen) ne changent rien. Le Zénith profite de ce temps faible pour tuer le match, à la faveur d'une mauvaise relance de Marcelo et d'une déviation de ce dernier sur une frappe gagnante de Magomed Ozdoev (85e). Un but qui perpétue l'incapacité des équipes françaises à s'imposer à Saint-Pétersbourg.

Julien Absalon