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Rudi Garcia a consulté Didier Deschamps sur son poste de sélectionneur de la Belgique

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Dans une interview à L'Equipe, Rudi Garcia confie avoir échangé avec Didier Deschamps au moment de sa nomination comme sélectionneur de la Belgique fin janvier. Il veut finir sa carrière en Belgique.

Un peu plus d'un mois après sa nomination comme sélectionneur de la Belgique, Rudi Garcia s'est beaucoup activé dans ses nouvelles fonctions et va prochainement dévoiler sa première liste pour le barrage de Ligue des Nations contre l'Ukraine en mars. Dans une interview à L'Equipe, il explique avoir déjà établi une pré-liste de 50-55 joueurs et ouvre la porte au retour de Thibaut Courtois. L'entraîneur français a aussi pris le temps d'appréhender cette fonction de sélectionneur auprès de certains de ses pairs.

"C'est un métier différent"

"J'ai échangé sur la fonction avec Didier (Deschamps) et Walid (Regragui, le sélectionneur du Maroc) que je connais de très longue date pour l'avoir vu débuter comme joueur à Corbeil-Essonnes", explique-t-il. "C'est un métier différent où on passe de matches tous les trois-quatre jours comme en clubs, de 50 à 60 par saison, à une douzaine quand il n'y a pas de tournois majeurs. Ils m'ont dit qu'il fallait aller à l'essentiel et de bien optimiser mon temps dans l'organisation, les pré-listes, les listes, la logistique. Un sélectionneur a besoin de clarté, de logique et de bon sens."

Garcia, qui était libre depuis son éviction de Naples en novembre 2023, explique ne pas avoir hésité à rejoindre la Belgique quand l'opportunité s'est présentée. Il avait noté les Diables Rouges comme une équipe qu'il l'intéressait après la fin brutale de son aventure en Italie.

"Après Naples, j'ai organisé des séminaires avec mon staff et on a regardé ce qui pouvait nous intéresser en clubs dans le football européen et français mais aussi en sélection, quelles étaient les destinations possibles", explique-t-il. "La Belgique en faisait partie. Si l'intérêt pouvait être réciproque, c'était une volonté. Mais je n'avais pas tourné le dos à un club. Il y a eu des contacts. J'ai demandé à voir des décideurs."

Le technicien, qui confie se sentir déjà "100% belge", a eu d'autres opportunités comme celle de s'asseoir sur le banc de Rennes. "Je voulais discuter avec la famille Pinault. Mais ça ne s'est pas fait", explique-t-il. Il a désormais un autre projet clair en tête: "j'espère finir ma carrière à la tête des Diables Rouges".

NC