Lloris n’est pas Schumacher !

« C’est vrai que le choc est impressionnant mais il faut relativiser. Je comprends que José Anigo se soit inquiété tout de suite après le match. José a parlé sans avoir d’informations précises sur la gravité de la blessure. Il s’est exprimé à chaud tout en se demandant bien de quoi pouvait souffrir Baky Koné. Il a réagi comme un protecteur. Tu as peur d’une fracture du crâne, tu as peur que cela puisse laisser des séquelles. On ne peut pas dire à cet instant que les dirigeants marseillais, parce que Pape Diouf avait aussi parlé à la mi-temps à la télé, cherchent volontairement et stratégiquement à masquer les insuffisances du match de leur équipe. Et à ce moment là, tu te dis simplement et logiquement qu’il y a des choses plus graves qu’une élimination en Coupe de France et ce qui t’intéresse, c’est la santé de Koné. José Anigo, par la suite, après avoir visionné les images de l’action est fâché et en colère. C’est normal, mais il faut se rendre à l’évidence. Il s’agit d’un coup malheureux. D’accord, Hugo Lloris sort volontiers mais je suis convaincu qu’il ne sort pas avec l’intention de faire mal. Koné et Lloris se connaissent bien. Ce sont des amis et deux anciens partenaires à Nice. Une chose est sûre on ne peut pas le comparer à Schumacher du France – RFA de 82 à Séville ! »