Coupe du monde des clubs: "La différence va se faire ressentir", le constat de Pedri sur le niveau de fatigue des équipes engagées

De retour après "de longues vacances", le milieu de terrain du Barça Pedri a assuré que les équipes n'ayant pas participé à la Coupe du monde des clubs cet été seraient avantagées cette saison, et ce "qu'on le veuille ou non".

Ne pas participer au Mondial des clubs: un mal pour un bien. C'est en tout cas ce que pense Pedri. Dans une interview accordée à nos confrères de L'Équipe, le milieu espagnol du FC Barcelone est revenu sur son été reposant, contrairement à celui des joueurs du Real Madrid, du Paris Saint-Germain ou encore de Chelsea.

Car, contrairement à certains autres cadors européens, le Barça n'a pas participé à la Coupe du monde des clubs aux États-Unis du 14 juin au 13 juillet, son dernier match officiel remontant au 25 mai dernier.

"Nous avons eu beaucoup plus de repos, c'est sûr, s'est réjoui Pedri. La différence entre les équipes qui ont joué jusqu'à mi-juillet et celles qui ont eu de longues vacances va se faire ressentir cette saison, qu'on le veuille ou non."

Une déconnexion très appréciée

D'après le milieu de 22 ans, la compétition de la Fifa lui a "paru très longue". "Il avait l'air de faire très chaud, les équipes semblaient fatiguées", a-t-il ajouté. Alors que, pendant ce temps-là, Pedri se reposait en Tanzanie, à Zanzibar puis à Tenerife, chez lui. "C'était agréable de profiter enfin de longues vacances pour une fois", a-t-il lancé après un mois complet de vacances. "Ça m'a permis de vraiment déconnecter après cette belle saison avec l'équipe. J'ai été content de passer du temps avec ma famille, c'est ce qui compte le plus pour moi."

Mais Pedri n'a pas descendu le Mondial des clubs pour autant. Selon lui, les équipes "semblaient enthousiastes". Et de poursuivre: "Comme c'est une nouvelle compétition, les joueurs avaient à coeur de la remporter."

Le 13 juillet dernier, c'est Chelsea qui l'a emporté en finale contre le Paris Saint-Germain (3-0). Moins de quatre semaines plus tard, les joueurs parisiens étaient de retour à l'entraînement ce mercredi, seulement sept jours avant d’affronter Tottenham en Supercoupe d’Europe. Un timing très serré qui pourrait peser sur la saison des hommes de Luis Enrique.

TP