Coupe du monde des clubs: le message rassurant de Mehdi Taremi, bloqué en Iran par les bombardements

Un message comme un signe de vie. Mehdi Taremi (32 ans) a publié une story sur Instagram, lundi au cœur de la très lourde actualité qui secoue son pays en raison des bombardements mutuels avec Israël. La publication représente un dessin de l’Iran avec les couleurs du drapeau et une calligraphie prônant l’unité et l’amour pour son pays. Elle sert aussi à lever les inquiétudes atour du joueur alors que le média italien Sportmediaset assurait lundi soir que l’Inter Milan avait perdu le contact ce dernier, bloqué en Iran.
A Téhéran en lieu sûr et à l’abri des bombardements, selon la presse italienne
L’ancien attaquant du FC Porto a dû renoncer à participer à la Coupe du monde des clubs après le déclenchement des bombardements israéliens vers des installations iraniennes, puis les répliques qui ont suivi. Ces attaques ont entraîné la fermeture des aéroports et de l’espace aérien iranien, contraignant le joueur à rester sur place où il passait quelques jours de repos avant le Mondial des clubs. Les déplacements par voie terrestre sont aussi trop risqués pour tenter de quitter le pays par ce moyen.

La Gazzetta dello Sport assurait que l’Inter Milan a rapidement entretenu un contact étroit avec les autorités iraniennes en Italie pour rassurer le joueur et tenter de trouver une solution. Faute d’en avoir trouvé une, le joueur est resté à Téhéran où il serait en lieu sûr et à l’abri des bombardements. Star très populaire en Iran, Mehdi Taremi est aussi devenu l’un des symboles de l’opposition au gouvernement autoritaire de son pays.
En février dernier, il avait publié un message sur X pour dénoncer la politique iranienne. "Nous payons le prix d'un gouvernement défaillant qui tente de nous distraire. Mais le peuple le sait", avait-il écrit. Lors de la Coupe du monde 2022, il avait, avec ses coéquipiers, refusé de chanter l’hymne national lors du match d’ouverture contre l’Angleterre, en signe de protestation contre la répression des manifestations en Iran. Quelques semaines plus tard, il avait dénoncé l’exécution de deux manifestants et avait aussi appelé à la libération de nombreuses personnes arrêtés.