Coupe du monde des clubs: "On a pu voir des mouvements de foule", Azpilicueta raconte le quotidien de l'Atlético basé près des émeutes à Los Angeles

À Los Angeles, l’arrivée de la Coupe du monde des clubs (14 juin-13 juillet) passe largement au second, au troisième voire au quinzième plan. Car depuis plusieurs jours, la deuxième plus grand ville des États-Unis est le théâtre de manifestations contre la politique migratoire musclée de Donald Trump.
Des protestations qui virent parfois en émeutes, avec des jets de pierre contre la police, des véhicules incendiés et d’autres violences. Le président américain a répondu en mobilisant sur place la Garde nationale de Californie, ainsi que 700 Marines. C’est donc dans ce climat social extrêmement lourd que Los Angeles s’apprête à accueillir des matchs du Mondial des clubs.
"On doit faire avec"
Certaines équipes y ont aussi installé leur camp de base, à l’instar du PSG ou de l’Atlético de Madrid. En début de semaine, des heurts ont éclaté à proximité de l’hôtel où sont logés les Colchoneros. "C'est assez proche oui", a confirmé César Azpilicueta dans une interview donnée ce samedi à L’Équipe.
"Plusieurs fois, on a pu voir des mouvements de foule, de l'agitation, des hélicoptères. La situation est ainsi, on doit faire avec. Pour le moment, ça n'a eu aucune incidence sur notre programme, nos entraînements. Pareil pour le couvre-feu, pour nous ça ne change pas grand-chose...", a précisé le défenseur espagnol passé par l’OM, qui doit composer avec l’inquiétude de ses proches.
"Ils voient et ils lisent ce qu'il se passe et ils s'inquiètent. Je leur explique qu'on reste à l'hôtel, on sort juste pour les entraînements et il en sera ainsi jusqu'à dimanche pour le premier match (face au PSG, à Pasadena, à 21h heure française)."