"Il y avait penalty", l’amertume de Fluminense contre l’arbitre français après la défaite contre Chelsea

Fluminense a bien cru avoir une belle occasion d’égaliser face à Chelsea. Mené après un but de son ancien joueur Joao Pedro (18e), le club brésilien a obtenu un penalty à la 37e minute de jeu pour une main de Trevor Chalobah dans sa surface de réparation, mardi lors de la demi-finale de Coupe du monde des clubs finalement perdue (2-0).
Mais François Letexier, arbitre français de la rencontre, a été invité par le VAR à venir visionner l’action pour valider et revoir son avis. Et celui-ci a changé devant les images visionnées pendant quelques instants.
"Le bras n’était pas collé au corps"
Le Breton a en effet annulé la sanction contre le défenseur anglais, privant Fluminense d’une balle d’égalisation.
"Après révision vidéo, la main est dans une position normale, naturelle, elle n'est pas sanctionnable", a-t-il expliqué devant tout le stade, informé des décisions arbitrales par des haut-parleurs lors de la compétition. Si cela a ravi les fans londoniens, la volte-face de l’arbitre a provoqué l’incompréhension dans le camp brésilien.
"On débattra longtemps de ce type de penalty"
Pour Renato Gaucho, entraîneur de l’équipe carioca, le geste de l’international anglais (1 sélection) devait être sanctionné. "À mon avis, il y avait penalty", a-t-il déclaré à l’issue de la rencontre. "J'ai vu l’action dans les vestiaires. Des arbitres accordent ce penalty et d'autres ne le font pas. Beaucoup diront que le bras était collé au corps. Le bras n'était pas collé au corps. C'était un peu ouvert. C'est l'interprétation de l'arbitre. Certains auraient accordé ce penalty, comme lui. Il a consulté la VAR et est revenu sur sa décision. Je pensais que c'était un penalty. On débattra longtemps de ce type de penalty. Mais ne nous attardons pas sur cette excuse, qu'il l'ait accordé ou non. Si on avait eu le penalty, on aurait marqué et le match aurait été différent."
Plutôt fair-play et loin de polémiquer, le technicien espère surtout que le beau parcours de son équipe jettera un regard nouveau sur le football brésilien… et ses entraîneurs. "Je pense que le football brésilien a retrouvé une certaine crédibilité", a-t-il conclu. "Grâce aux grandes équipes que sont Flamengo, Botafogo et Palmeiras. Aujourd'hui, Fluminense atteint les demi-finales. L'Europe, et pas seulement le monde, mais le Brésil devrait porter un regard neuf sur l'entraîneur brésilien. Nous devrions également valoriser davantage les entraîneurs brésiliens. Je n'ai rien contre les étrangers, il y a de la place pour tout le monde, mais beaucoup ne parlent que des étrangers et accordent peu d'attention aux Brésiliens. Je pense que la Coupe du monde a rehaussé le prestige des Brésiliens. J'espère que nous aurons un peu plus de respect pour les entraîneurs brésiliens. Je sais que c'est difficile, mais j'espère que cela arrivera."