"Luis Enrique a montré à Mbappé qui avait raison", la presse espagnole allume la star du Real Madrid et se prosterne devant le PSG

Une débâcle et même un "suicide collectif". La presse espagnole dresse, ce jeudi, un constat implacable sur l’impuissance du Real Madrid face au PSG lors de sa lourde défaite (4-0), mercredi lors de la demi-finale de la Coupe du monde des clubs. "Tous les progrès réalisés lors de cette Coupe du monde des clubs ont été anéantis, car le PSG est un adversaire redoutable, solidaire et éblouissant", fait remarquer Marca. "Ousmane Dembélé est la démonstration de la capacité d'un entraîneur à transformer un joueur. Il a toujours semblé anarchique et paresseux. Maintenant, c'est une bête indomptable, avec et sans ballon. Et si la star se comporte ainsi, comment se comporteront les autres? Un orchestre parfaitement accordé."
"Soit Vinicius ou Mbappé changent leur attitude, soit l’un des deux va devoir partir"
"Un Madrid très doux, des adieux très durs", titre le journal en une de son édition du jour en rappelant que cette claque était le dernier match de Luka Modric et Lucas Vazquez avec le Real. "Un coup de massue pour apprendre", lance As, en essayant de positiver sur la marge de manœuvre du nouvel entraîneur Xabi Alonso. Ce dernier a payé les erreurs de ses défenseurs mais aussi son choix de ne pas trancher le débat de l’attaque en associant Vinicius, Kylian Mbappé et Gonzalo Garcia ensemble.
Le média madrilène applaudit la machine parisienne, illustrée par la mue d’Ousmane Dembélé. "Le Barça avait raison: il valait bien les 140 millions qu'ils ont déboursés pour lui. C’est dommage que cette conclusion soit tirée huit ans plus tard. L'ancien joueur du Barça vit sa meilleure saison, mais Madrid a également tenu à défendre farouchement sa candidature au Ballon d'Or."
"Il a atterri aux États-Unis avec l'espoir d'entrer dans les discussions pour le Ballon d'Or. Mais plus personne n'en parle."
En Catalogne, le journal Sport y va d’un titre fort en une - "une raclée mondiale" - et s’attarde sur Kylian Mbappé pour ses grandes retrouvailles avec le PSG. "Luis Enrique a montré à Mbappé qui avait raison", lance un article en référence aux affirmations de l’entraîneur parisien, la saison dernière, selon lesquelles le PSG serait meilleur sans la star française. Titulaire pour la première fois de la compétition, le capitaine des Bleus n’est pas épargné après cette débâcle même s’il n’est pas le plus visé.
"Il est arrivé entouré d'une curiosité malsaine, de débats et de doutes sur son physique", écrit As dans ses notes. "Et il a quitté le terrain sans rien clarifier. Quelques éclats de désespoir sporadiques. Et rien de plus. Il a atterri aux États-Unis avec l'espoir d'entrer dans les discussions pour le Ballon d'Or. Mais plus personne n'en parle. Ce n'était pas son grand soir… et il n'en était pas près."
"Le caractère de Mbappé n’est pas celui de Ronaldo", lui a reproché un journaliste de la Cadena Ser. Dans l’émission El Chiringuito, l’intervenant Fran Garrido, a fulminé contre le Français et le Brésilien Vinicius. "Soit Vinicius ou Mbappé changent leur attitude, soit l’un deux va devoir partir. Ils ont lésé le Real. "