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PSG-Atlético: 38°C ressentis, indice UV "extrême"... La fournaise qui attend les Parisiens pour leurs débuts à la Coupe du monde des clubs

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Le Paris Saint-Germain et l’Atlético de Madrid s’affrontent dans un choc européen, ce dimanche 15 juin, à Pasadena, lors de la Coupe du monde des clubs 2025. Et les deux équipes vont être confrontés à des conditions météorologiques particulièrement difficiles.

Un temps à ne (surtout) pas oublier sa gourde. Le Paris Saint-Germain entame sa Coupe du monde des clubs 2025 dans le groupe B face à l’Atlético de Madrid ce dimanche 15 juin à 12h heure locale. Un horaire assez inhabituel pour un match de football, qui plus est en juin dans une région connue pour ses fortes chaleurs.

Et autant être clair, il n’y aura aucunement besoin de sortir les parapluies. Bien au contraire, il faudra même se munir d’un éventail pour éviter le malaise. Des conditions auxquelles les Parisiens ne sont pas forcément habitués.

Des conditions extrêmes

Selon les prévisions de La Chaîne Météo, la ville de Pasadena, à l’est de Los Angeles dans l’État de Californie, devrait ainsi connaître de fortes chaleurs, à même d'éprouver les organismes. A la mi-journée, la température devrait atteindre les 31°C, mais avec une température ressentie étouffante de 38°C. Pire encore, l'indice UV, qui quantifie l'intensité du rayonnement ultraviolet émis par le Soleil et du risque qu'il représente pour la santé, sera de 11, soit sa valeur maximum qui correspond à des conditions qualifiées d'"extrêmes".

Un climat étouffant, pas très étonnant pour un mois de juin à Los Angeles, mais qui pourrait donc solliciter davantage la condition physique des joueurs, surtout en fin de match. D’autant que le vent n’est pas au programme.

Le souvenir de la finale de la Coupe du monde 1994

Alors pourquoi jouer à midi en plein mois de juin? La raison est simple: l'horaire est prévu pour contenter le puissant marché européen, pour qui ces matchs tombent en prime time. Au détriment, donc, de la santé des joueurs.

Ces conditions météorologiques ne sont d'ailleurs pas sans rappeler celles observées lors de la Coupe du monde 1994, disputée le 17 juillet de cette année à 12h30 dans ce même Rose Bowl de Pasadena par une température de 38°C. Un Rose Bowl aux tribunes non-couvertes, qualifié à l'époque de "sauna à ciel ouvert". Et qui, 31 ans plus tard, n'a toujours pas construit de toit.

Clémence Gontard