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Nice-Lorient : Balotelli régale encore… et prend un rouge injuste

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Malmené par une équipe volontaire de Lorient, Nice s’est une nouvelle fois imposé grâce à un exploit personnel de Mario Balotelli (2-1) et reprend à son rival monégasque la tête de la Ligue 1. Ricardo Pereira avait ouvert le score en début de match mais Benjamin Moukandjo lui a répondu à l’heure de jeu. Super Mario a fini par être exclu, injustement..

LES TOPS

Mario Balotelli

Même en courant autant ou presque que son gardien Yoan Cardinale, Mario Balotelli a réussi à se montrer décisif. Parfaitement servi par Ricardo Pereira, l’international italien était en position idéale pour inquiéter Lecomte mais a complètement manqué sa reprise de la tête (51e). Malade et en difficulté en Ligue Europa malgré un nouveau but, Mario Balotelli ne semblait pas totalement remis. Servi dans le dos de la défense des Merlus, il aurait pu se retrouver seul face à Lecomte, mais son contrôle raté a eu raison de ses velléités (66e). Mais puisque Mario est super, il a trouvé le chemin des filets d’une frappe limpide en pleine lucarne pour offrir la victoire aux siens (86e), un 5e but qui offre les 3 points à Nice. Seule ombre au tableau, un deuxième carton jaune injustement sorti par M.Thual à son encontre dans les arrêts de jeu. Le premier, c’était pour avoir enlevé son maillot sur le but. Celui-là, il aurait pu l’éviter…

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Jimmy Cabot

L’ailier de poche a constamment cherché à faire des différences. Percutant sur son aile droite, il a régulièrement mis en difficulté ses adversaires directs, Malang Sarr et Dalbert Henrique. Double contact, accélération, l’ancien Troyen était partout. Il a même été tout proche d’égaliser après avoir facilement éliminé Dante mais a vu sa frappe fuir le cadre de peu (16e). Dès l’entame de la seconde période, il a obtenu un coup franc tout proche de s’avérer décisif (46e). Dans la foulée, il réalisera une reprise demi-volée puissante, parfaitement détournée par Cardinale (48e). Son festival se poursuivra tout au long du deuxième acte avec notamment une nouvelle frappe détournée par Dante en fin de partie.

Ricardo Pereira

Il aura fallu une petite dizaine de minutes à l’international portugais pour ouvrir son compteur buts en Ligue 1 cette saison. Sollicité sur son aile droite, il repique vers l’axe, s’enfonce dans la surface avant de frapper sèchement et trouver le chemin des filets, bien aidé par un Lecomte peu inspiré (11e). A l’image des Aiglons, Ricardo Pereira s’est montré plus discret en première mi-temps, mais aurait pu se montrer décisif dès le retour des vestiaires sans la maladresse de ses équipiers, que ce soit avec Balotelli qui n’a su profiter de son centre parfait (51e) ou Eysseric par deux fois.

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LES FLOPS

L’arrière garde niçoise

Difficile de pointer des cas individuels car la défense des Aiglons a régulièrement été mise en difficulté. Que ce soit Malang Sarr ou Dalbert Henrique, face à l’activité, la vivacité et les crochets de Jimmy Cabot, ou Dante devant Benjamin Moukandjo et ses appels, l’arrière garde de l’OGC Nice a beaucoup souffert en ce dimanche après-midi. De nombreuses opportunités lorientaises ont été initiés du côté gauche niçois, constamment en retard, mais c’est bien dans l’axe que Moukandjo a fait la différence face à un Dante au ralenti(61e). Dalbert sera même remplacé à l’heure de jeu par Eysseric. La défense niçoise, qui a pris l’eau en Ligue Europa contre Krasnodar (5-2), espérait se relancer. Ce sera pour une autre fois.

Le réalisme lorientais

En grande difficulté au niveau comptable en Ligue 1 avant cette rencontre (19e), Lorient aurait pu s’effondrer après l’ouverture du score précoce de l’OGC Nice. Au lieu de cela, et à l’image de ses dernières sorties – deux victoires contre Lille et Lyon sur les trois derniers matchs – les Merlus ont répondu avec caractère, multipliant les offensives. Une réaction symbolisée par l’hyperactivité de Jimmy Cabot, l’excellente prestation de Mohamed Mara ou l’égalisation, méritée, de Moukandjo. Les hommes de Sylvain Ripoll auraient même pu espérer mieux, mais ont manqué de réalisme sur leurs nombreuses opportunités (17 tirs, 4 cadrés).

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KJ