Polémique des arbitres au Qatar: Infantino, le président de la Fifa, dénonce des "mensonges"

Gianni Infantino ne compte pas laisser passer ça. Alors que des images de la cérémonie des médailles de la Coupe du monde des clubs au Qatar, la semaine dernière, font polémique, le président de la Fifa dénonce des "mensonges". Il réfute avoir demandé aux arbitres féminines de ne pas taper dans le poing du cheikh Joaan bin Hamad Al Thani, membre de la famille royale du Qatar, contrairement aux membres masculins de l'arbitrage qui passent avant ou après elles. Et réaffirme son engagement pour les droits des femmes et l'égalité.
"Compte tenu des mensonges qui ont été diffusés en ligne à propos de ce que j'ai dit aux officiels féminines lors de la cérémonie de remise des médailles de la Coupe du monde des clubs de la FIFA, je voudrais apporter une clarification, explique Gianni Infantino dans un communiqué ce lundi après-midi. J'ai profité de l'occasion pour les féliciter pour l'excellent travail qu'elles ont accompli tout au long de la compétition. C'était un jalon pour la FIFA. La première fois que des officiels féminins ont été nommés et ont exercé lors d'une compétition masculine senior de la FIFA."
Infantino: "Ceux qui ont répandu de fausses rumeurs devraient avoir honte"
"Comme chacun sait, je suis un ardent défenseur des droits des femmes et de l'égalité de traitement de chaque être humain, ajoute le président de la Fédération internationale. Indépendamment du sexe, de la race, de l'origine ethnique, de l'orientation sexuelle, de la religion ou de la capacité physique. Les statuts de la FIFA stipulent explicitement que la FIFA s'engage à respecter tous les droits de l'homme internationalement reconnus et s'efforce de promouvoir la protection de ces droits. Ceux qui ont répandu de fausses rumeurs devraient avoir honte de leurs actes."
Un peu plus tôt, le Qatar avait nié tout demande sexiste dans un communiqué relayé par le site ESPN. "Dans ce cas, le malentendu est né de la perception que trois des officiels du match ne voulaient pas mener le check habituel avec Son Excellence, le cheikh Joaan bin Hamad Al Thani, ce qui était bien sûr leur droit", a notamment expliqué l'organisation.