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Portugal: Fernando Santos va devoir rembourser d'importantes sommes perçues du fisc

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Le sélectionneur du Portugal, Fernando Santos, va devoir rembourser d'importantes sommes perçues du fisc portugais en liaison avec son contrat à la tête de la Seleçcao.

Fernando Santos rattrapé par la justice portugaise ? Selon le média Sabado, le tribunal a donné raison à l'administration fiscale dans l'affaire qui l'oppose au sélectionneur du Portugal. Ce dernier aurait reçu son salaire, versé par la Fédération Portugaise (FPF), par l'intermédiaire d'une société qu'il a lui même créée, nommée Femacosa.

Recevoir son salaire via sa société aurait permis à Fernando Santos de payer moins d'impôts. Le tribunal s'interroge également sur le rôle de la Fédération de Football portugaise, qui a déjà avancé 4,5 millions de dollars (4,64 millions d'euros) au fisc.

Des bénéfices pour Santos?

Cette décision des autorités oblige le sélectionneur portugais et son épouse Guilhermina Costa Santos, également associée de la société, à rendre les 4,5 millions de dollars. En septembre 2014, la FPF a embauché Femacosa, la société de l'actuel sélectionneur du Portugal. Santos dirigeait l'équipe nationale de la Grèce depuis 2010, mais aurait su que les jours de Paulo Bento étaient comptés après l'élimination du Portugal en phase de groupes lors de la Coupe du monde, trois mois auparavant.

Fernando Santos aurait alors pris la suite de Bento après une défaite en ouverture de la campagne de qualification pour l'Euro 2016 contre l'Albanie (1-0), le 11 septembre 2014. Depuis son intronisation, il perçoit donc son salaire de la part de sa société. L'argent qu'il n'a pas versé aux impôts serait allé directement dans les caisses de Femacosa.

Le clan Santos dément toute condamnation

Contacté par RMC Sport, l'entourage du sélectionneur portugais assure qu'il n'y a ni condamnation de la justice, ni volonté d'évasion fiscale et que Fernando Santos n'a jamais rien caché au fisc portugais. Conseillé par des avocats, la Fédération Portugaise aurait imposé au futur sélectionneur d'avoir sa propre société afin de limiter les difficultés comme ce fût le cas avec Paulo Bento, le prédécesseur de Santos, lors du départ de ce dernier.

Son clan affirme également qu'il possédait déjà sa société avant sa nomination, alors qu'il était en poste à la tête de la Grèce. Fernando Santos a demandé conseil à ses avocats afin de savoir s'il pouvait procéder ainsi. Ces derniers lui ont donné leur accord. Le sélectionneur portugais assure qu'il va suivre les recommandations du tribunal et procéder au remboursement des sommes exigées.

AS