
League Cup: 9e titre pour Liverpool après une finale et des tirs au buts sensationnels contre Chelsea
Un nouveau trophée dans l'armoire de Jürgen Klopp. Déjà vainqueur d'une Premier League avec les Reds, d'une Ligue des champions, d'une Supercoupe de l'UEFA, et d'une Coupe du monde des clubs, l'entraîneur allemand a ajouté ce dimanche la League Cup à sa collection.
Opposé au Chelsea de Thomas Tuchel, Liverpool a fini par s'adjuger une finale spectaculaire au bout du bout des tirs au but, jusqu'à ce que le 11e tireur des Blues, le malheureux gardien espagnol Kepa Arrizabalaga, n'envoie une chandelle dans le ciel de Wembley (0-0, 11-10 tab). Après quatre succès de suite de Manchester City dans la compétition, les Reds s'offrent donc une neuvième League Cup, record qu'ils n'ont pas oublié de mentionner.
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Du spectacle dans tous les sens
Au-delà du résultat, le choc entre Blues et Reds a été la parfaite illustration qu'une rencontre peut être passionnante, voire époustouflante, même sans but. Car si le tableau d'affichage n'a pas évolué avant l'ultime séance, cette affiche a offert tous les ingrédients d'un grand match de football. Le public a eu droit à de l'intensité, encore et toujours pendant 120 minutes, à de l'engagement (parfois trop si l'on revoit la semelle non sanctionnée de Naby Keita sur Trevoh Chalobah), et même à des larmes - celles de Thiago Alcantara, blessé à l'échauffement.
En fait, les filets ont même tremblé. Plusieurs fois. Mais les buts de Matip pour Liverpool (66e) et de Lukaku (98e) et Havertz (110e) pour Chelsea ont tous été invalidés durant la partie, à juste titre.
Et quand ce n'est pas l'arbitrage qui s'est chargé de maintenir un score de 0-0, ce sont les portiers. Si le gardien de Liverpool Caoimhin Kelleher a livré une prestation solide, Edouard Mendy a lui été tout simplement monstrueux, repoussant tout ce qu'il avait à repousser, ne craquant jamais, et ce malgré le très bon match de Luis Diaz au sein de l'attaque des Reds.
Un coup tactique manqué
Ce n'est pourtant pas le Sénégalais, récemment vainqueur de la CAN, qui s'est chargé des tirs au but. Pour une raison a priori tactique, ou peut-être aussi parce que Mendy semblait physiquement diminué, Thomas Tuchel a décidé de le remplacer par Kepa à la 119e. Mal lui en a pris.
Non seulement l'ancien portier de Bilbao n'a pas arrêté un seul des onze tirs au but adverses, mais il s'est en plus déchiré au moment de frapper le sien. Et malgré une intense soirée, c'est bien de cet échec dont on se souviendra.