Manchester City: Guardiola prêt à rester même en cas de relégation administrative

Après la sanction de dix points infligée à Everton pour infraction aux règles financières de la Premier League, Manchester City peut trembler. Même si Pep Guardiola se veut serein sur la question.

Pep Guardiola sur un banc en D3 anglaise ? L’hypothèse n’est pas totalement farfelue. Après avoir infligé une pénalité de dix points à Everton en raison d'une infraction aux règles financières, la Premier League pourrait à nouveau taper fort en sanctionnant Manchester City et Chelsea.

"Mon avenir ici ne dépend pas de notre présence en Premier League"

Accusés en février dernier de 115 infractions financières, les Skyblues risquent gros. Suspectés d’avoir violé le fair-play financier de la Premier League entre 2009 et 2018, lors des neuf premières saisons suivant le rachat de 80% du club par Abu Dhabi, ils ont contre-attaqué avant l’été en entamant des poursuites judiciaires pour organiser leur défense. Mais l’éventail des sanctions évoquée par la presse britannique a de quoi faire trembler le champion d’Angleterre, qui s’expose à une perte de points, voire à une relégation d'office.

Présent en conférence de presse ce vendredi, Pep Guardiola s’est exprimé sur le sujet. "C'est une bonne question. Je répondrai lorsqu'il y aura un verdict. Vous posez la question comme si nous avions été punis. Pour l'instant, nous sommes innocents. Je sais ce que les gens le veulent. Je le sais, je le sens. J'attendrai. Attendez de voir ce qui se passe et, une fois la sentence prononcée, nous viendrons ici pour l'expliquer", a-t-il réagi. Avant de rassurer les supporters sur ses intentions.

Au club depuis 2016 et sous contrat jusqu’en 2025, il s’est dit prêt à rester même en cas de relégation administrative. "Mon avenir ici ne dépend pas de notre présence en Premier League ou en League One (la D3 anglaise, ndlr). Il y a plus de chances que je reste si nous sommes en League One que si nous gagnons la Ligue des champions", a-t-il assuré.

RR