PSG: Al-Khelaïfi sera jugé en septembre en Suisse

Inculpé en Suisse pour une affaire de corruption liée à l'attribution de droits TV de Coupes du monde de football, Nasser Al-Khelaïfi, patron du groupe de télévision BeIN Media et du PSG, sera jugé en septembre prochain.
C'est la suite, logique, du processus. Inculpé en Suisse dans le cadre de l’enquête portant sur l’octroi de droits de retransmission de plusieurs éditions de la Coupe du monde de football et de la Coupe des confédérations, Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG et directeur général de la société BeIN, sera jugé en septembre prochain, a-t-il été annoncé ce mardi.
En février, la justice helvète avait retenu contre le dirigeant qatari des accusations d’"instigation à la gestion déloyale", mais avait écarté les accusations de corruption dans l’attribution de droits des Mondiaux 2026 et 2030, après retrait d’une plainte de la Fifa suite à un accord amiable.
Des demandes de récusation rejetées
Dans une décision publiée il y a quelques semaines par le Tribunal pénal fédéral suisse, la Cour des plaintes avait ensuite indiqué avoir rejeté les demandes de récusation déposées par Nasser Al-Khelaïfi à l'encontre de deux procureurs fédéraux et une procureure fédérale assistante. Ce qui rendait quasiment inévitable un procès.
La président du PSG sera jugé à partir du 14 septembre en compagnie du Français Jérôme Valcke, ancien secrétaire général de la Fifa, et d'un troisième homme dont le nom n'a pas été communiqué.
"Il semble y avoir un problème récurrent concernant les affaires du parquet suisse, et le cas de notre client n'est pas différent, déplorent les avocats d'Al-Khelaïfi dans un communiqué, en rappelant leurs demandes de récusation. Comme nous l'avons dit dès le premier jour, l'accusation secondaire (d'instigation à la gestion déloyale, ndlr) présentée récemment est manifestement artificielle et n'est pas solide en terme de législation et de faits. Bien que des dates d'audience aient été fixées, la position de notre client n'a pas changée – l'accusation secondaire est infondée, tout comme la première (pour corruption, ndlr) qui a été abandonnée."
Votre opinion