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QPR réclame de fortes mesures à l'UEFA après des cris racistes en Espagne

Loftus Road, le stade de Queens Park Rangers, en mars 2012

Loftus Road, le stade de Queens Park Rangers, en mars 2012 - GLYN KIRK / AFP

L'équipe des moins de 18 ans de Queens Park Rangers a été victime de cris et injures racistes en Espagne. Le club, qui évolue en deuxième division anglaise, appelle l'UEFA à prendre des mesures fortes contre ce type d'incidents qui se multiplient contre les joueurs anglais noirs.

L'UEFA sommée de prendre "la plus forte action possible". Queens Park Rangers (D2 anglaise) a demandé à l'organisme dirigeant du football européen de prendre des mesures énergiques, après que son équipe de moins de 18 ans a essuyé des cris de singe et des railleries racistes lors d'un match amical disputé en Espagne le 8 août dernier. "Nous prenons des mesures très dures contre le racisme et ne tolèrerons pas que l'un de nos joueurs soit victime de remarques abominables", a affirmé Lee Hoos, directeur général du club.

Le défenseur Trent Mahorn avait pris la décision de quitter le terrain avec l'ensemble de l'équipe de QPR après avoir été agressés verbalement par les joueurs de l'équipe adverse, l'AD Nervion FC, qui évolue en division d'honneur des jeunes espagnols. Les faits ont contraint l'arbitre à annuler le match.

L'UEFA botte en touche

Estimant que "ces incidents se produisent trop fréquemment", QPR attend de l'UEFA qu'elle saisisse cette "grande opportunité" pour agir. Interrogée par l'AFP, l'instance européenne se contente d'indiquer que l'affaire est "du ressort de la Fifa et de la fédération espagnole".

Les joueurs anglais ont été ces derniers temps la cible de manifestions racistes. La saison dernière, la sélection nationale avait été victime de cris racistes lors des qualifications à l'Euro 2020 au Monténégro. Lors d'un match de pré-saison, le jeune défenseur d'Arsenal Jordi Osei-Tutu, prêté au VfL Bochum, a quitté le terrain après avoir été victime du même traitement lors d'un match amical face aux Suisses de St Gall. Début août, le défenseur de Fulham Cyrus Christie a affirmé que sa soeur avait été frappée par un supporter de sa propre équipe qui lui a ensuite lancé des cris racistes.

JA avec AFP