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Quand l’ombre de Paris plane sur New York...

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La possible arrivée de David Beckham au PSG est sur toutes les lèvres malgré la vigilance zélée des attachés de presse.

New-York, samedi dernier. Veste sportswear à l’américaine sur les épaules, Thierry Henry s’éternise dans le vestiaire des Red Bulls. Son visage n’est pas radieux. En demi-finale de Conférence Ouest, son équipe vient de s’incliner face au Los Angeles Galaxy de David Beckham. Après avoir évoqué cette défaite en anglais puis en espagnol, Titi accepte de répondre aux questions des journalistes français. L’attaché de presse du club américain, collé aux baskets de l’ancien Gunner, veille au grain. « On parle du match et uniquement du match, ok ? » Culottée, et surtout extrêmement maladroite, une première journaliste francophone prend la parole : « Comment as-tu trouvé David Beckham et penses-tu que ce soit une bonne recrue pour Paris ? » Aïe. Réponse de Thierry Henry : « Oh là là, mais ça ne concerne pas le match ! » Titi ne parlera donc que du revers de son équipe. Et de son engagement, énorme. Tout comme celui de Beckham : « Sur le terrain, il n’y a pas d’amis, dit-il. Avec Becks, on s’appellera plus tard pour parler de la rencontre. » Nouvelle tentative d’un journaliste : « Vous lui conseilleriez d’aller à Paris ? » Réponse, très sèche, du champion du monde 1998 : « Ce n’est pas mon débat. »

Henry esquive les questions qui dérangent

David Beckham est à quelques mètres, dans le vestiaire des Californiens. Le règlement des sports US autorise les journalistes à pénétrer dans le « changing-room ». Là aussi, l’ombre du club parisien est omniprésente. Trop nombreux au goût de l’attaché de presse, les reporters sont d’abord refoulés devant la porte. Puis, lorsqu’ils sont enfin autorisés à pénétrer dans l’intimité du vestiaire de Galaxy, ordre leur est donné de ne pas poser de question sur le PSG. Pas de bol, tout le monde est là pour ça. Après avoir pris sa douche, enfilé un caleçon blanc puis son survêtement, David Beckham, bonnet de son club sur la tête, fait face aux journalistes. La victoire de son équipe dans ce match des play-offs n’intéresse pas grand-monde. Le PSG, en revanche… Beckham, pas né de la dernière pluie, ne botte pas en touche lorsque l’inévitable question lui est posée : « Je suis flatté que des clubs comme le Paris Saint-Germain s'intéressent à moi alors que j’ai 36 ans, dit-il, le sourire en coin. Mais je suis et reste un joueur des LA Galaxy. » Peut-être plus pour très longtemps. Mais ça, il ne faut surtout pas le dire. Enfin, pas pour le moment…