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Ligue des champions, Ligue Europa: pourquoi les clubs italiens s'annoncent enthousiasmants

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Figure de proue du football européen au début des années 2000, le championnat d'Italie a ensuite connu des difficultés à rester au contact de la Liga ou de la Premier League. Cette saison, avec un mercato cinq étoiles et des ambitions retrouvées, les clubs italiens entendent bien renverser la table et briller à nouveau en Ligue des champions et Ligue Europa. Deux compétitions à regarder sur RMC Sport.

Parangon du football mondial il y a près de 20 ans, la Serie A semble peu à peu retrouver son lustre d'antan. Cet été exceptionnel en est la preuve: l'Italie retrouve des couleurs après avoir navigué en eaux troubles. Derrière la Juve, c'est tout un écosystème qui se (re)met en place. Voici cinq bonnes raisons de suivre particulièrement les clubs italiens engagés cette saison en Ligue des champions et en Ligue Europa (à regarder sur RMC Sport).

Parce que Cristiano Ronaldo

C'est évidemment la raison principale de l'attraction que génère l'Italie cet été. Le quintuple Ballon d'or Cristiano Ronaldo a rejoint Turin. Un transfert retentissant, bien sûr, qui place une nouvelle fois l'international portugais au centre de toutes les attentions. De toutes les attentes aussi. Acheté 105 millions d'euros par la Vieille Dame, l'investissement est conséquent, surtout pour un joueur de 33 ans. Mais comment considérer CR7 en fonction de son âge vu ses performances stratosphériques? La star du football mondial draine avec elle tous les projecteurs. Et avec ses records et ses prestations grandioses en Ligue des champions, la Juventus espère bien reconquérir cette Coupe aux grandes oreilles qui lui échappe depuis 1996 (cinq finales perdues).

Parce que l'AC Milan retrouve ses ambitions

En Lombardie, la course à l'armement a débuté. L'AC Milan a réussi à arracher Gonzalo Higuain à la Juve et comptera sur lui pour empiler les buts. Elle a également trouvé un remplaçant à Leonardo Bonucci - qui fait le chemin inverse d'Higuain un an seulement après son départ - en la personne de Mattia Caldara, le défenseur international italien (24 ans). Le nouveau directeur sportif du club Leonardo se donne les moyens de ses ambitions. En attendant de retrouver la C1, cette compétition qu’ils ont déjà gagné sept fois mais qu’ils n’ont plus disputé depuis 2012, les Rossoneri se lanceront à la conquête de la Ligue Europa, où ils font d’ores et déjà figure de favoris.

Parce que l'Inter Milan a tout de l'épouvantail

Le voisin intériste n’est pas en reste. Les Nerazzurri font même très fort avec un mercato de premier plan. Avec la signature du Croate Sime Vrsaljko, l'arrivée de Radja Nainggolan en provenance de la Roma, de Stefan De Vrij (Lazio Rome) ou encore le renfort du prometteur attaquant argentin Lautaro Martinez (Racing), les pensionnaires de Giuseppe-Meazza se sont renforcés en quantité comme en qualité. Luka Modric pourrait aussi venir grossir ses rangs.

Bref, l’Inter Milan a bien changé en quelques semaines, et cela devrait causer quelques soucis à des clubs européens. En effet, les Lombards sont de retour en C1, six ans après leur dernière participation. Et les Intéristes sont dans le chapeau 4 pour le tirage au sort, une position qui s’explique par la chute de leur coefficient UEFA. L’Inter sera donc l’épouvantail du tirage au sort et on risque fort d’avoir un "groupe de la mort" lors de la phase de poules.

Parce qu'Ancelotti est aux manettes d'un Naples qui joue bien

Il serait évidemment prématuré d'accorder à l'ancien coach du PSG le crédit du beau jeu pratiqué par le vice-champion d'Italie avec Maurizio Sarri, en poste jusqu'au printemps dernier. Mais la mue 2018-2019 du Napoli promet d'être excitante, d'autant plus avec Carlo Ancelotti comme coach. L'effectif de l'an passé n'a pas beaucoup bougé, hormis la vente de Zapata. Naples s'est même bien renforcé avec des joueurs susceptibles de bien performer dans la philosophie de jeu du SSC. Fabian Ruiz (Bétis Séville) et Simone Verdi (Bologne) sont les deux symboles de cette nouvelle génération napolitaine qui joue bien. Et gagne souvent.

Parce que la Roma veut surfer sur sa dernière campagne de C1

Le quart de finale retour de Ligue des champions la saison dernière est encore dans toutes les mémoires. Ce retournement de situation face au Barça a montré à l'Europe du foot que la Roma était de retour au premier plan. Forts d'une solidarité sans faille, les joueurs de la Louve ont connu cet été deux départs majeurs. Le gardien Alisson Becker est parti à Liverpool pour près de 63 millions d'euros et Radja Nainggolan a filé à l'Inter. Mais l'effectif de Luciano Spalletti n'a pas perdu tous ses joueurs clés. Et s'est même renforcé intelligemment. Javier Pastore (PSG) et Justin Kluivert (Ajax) sont arrivés dans la capitale, de même que la pépite de Zagreb Ante Coric.

C.P.