Supercoupe d'Espagne: "Ça n'a aucun sens de jouer en Arabie saoudite", le coup de gueule d'Iñaki Williams après la demie contre le Barça

La relève est assurée. S'il est de coutume chaque saison de voir un joueur de l'Athletic se plaindre de la délocalisation de la Supercoupe d'Espagne en Arabie saoudite, cette année c'est Iñaki Williams qui a dénoncé une décision qui "n'a aucun sens", peu de temps après le coup de sifflet finale de la demi-finale entre l'Athletic Club et le FC Barcelone (victoire 2-0 des Catalans).
"C'était comme jouer à l'extérieur aujourd'hui même s'il y avait quelques supporters. C'est dommage qu'un match aussi beau se soit joué si loin, car je pense que s'il avait été joué plus près, le stade aurait été rempli d'un grand nombre de nos supporters", regrette le capitaine des Leones.
Une délocalisation dans le viseur de la justice
"C'est dommage que nous devions jouer à des centaines de kilomètres de nos fans et de nos familles. Pour moi, cela n’a aucun sens de jouer ici en Arabie saoudite, mais c’est ainsi que fonctionne le football aujourd’hui", conclut l'attaquant ghanéen. Ce n'est pas le premier joueur de l'Athletic à élever la voix contre ce format de mini-tournoi délocalisé au Moyen-Orient contre des sommes mirobolantes.
Avant lui, Raul Garcia avait déjà critiqué ce nouveau format mis en place par Luis Rubiales, ancien président de la fédération espagnole et aujourd'hui poursuivi par la justice espagnole pour les délits présumés de corruption dans les affaires, d'administration déloyale, de blanchiment d'argent et d'appartenance à une organisation criminelle, en raison de commissions de plusieurs millions d'euros versées par l'Arabie saoudite.