Mercato: les détails du contrat que la Juve propose à Di Maria dévoilés

Le Paris Saint-Germain a confirmé fin mai le départ au terme de la saison de son ailier international argentin Angel Di Maria (34 ans), après sept années qui l’ont vu devenir le meilleur passeur de l’histoire du club. Depuis l’officialisation de son envol pour un autre club et un autre championnat, l’Argentin est annoncé avec insistance à la Juventus, qui semble la plus à même de répondre à ses exigences. Comme annoncé par Fabrizio Romano, les détails du contrat sont actuellement étudiés après plusieurs semaines de pourparlers. La presse italienne se fait l’écho de cette rumeur en dévoilant ces fameux détails.
Deux options se dégagent
Ainsi, selon les informations collectées par la Gazzetta dello Sport, Angel Di Maria demanderait un salaire important, plus ou moins l’équivalent de ce qu’il gagnait à Paris, à savoir 7,5 millions d’euros net par saison (plus les bonus pour arriver à 9). La Juventus a cependant l'obligation, ainsi que le besoin, note la Gazzetta, de joindre les deux bouts, même si le joueur arrive libre.
Federico Cherubini, le directeur sportif de la Juve aurait l’intention de proposer deux options à l’entourage du joueur. La première consisterait à offrir à Di Maria un contrat de deux ans, qui permettrait aux Bianconeri de profiter des avantages du Decreto Crescita et de ses conséquences sur l’impôt sur le revenu des particuliers.
Ce décret prévoit que "tout salarié, travailleur indépendant ou entrepreneur qui devient résident fiscal italien et s'engage à le rester et à travailler sur le territoire italien pendant les deux années suivantes, indépendamment de son poste ou de ses qualifications, sera seulement soumis à l'impôt italien sur le revenu sur 50 % de ses revenus". L’option B serait un contrat d'un an, comme le demande Di Maria, mais à un salaire inférieur par rapport aux exigences du footballeur argentin: 5 millions d’euros - maximum 6 - plus des bonus pour atteindre 7,5 nets. Pas davantage, afin d’éviter que cela ne devienne une opération trop lourde pour la Vieille Dame. Sauf si elle parvenait à vendre ou en tout cas à se débarrasser des salaires les plus lourds.