Nantes: "On n’est jamais d’accord" avec Kita, le coup de gueule de Kombouaré sur le mercato

À six jours de la fin du mercato, il y a urgence au FC Nantes. Interrogé en conférence de presse ce vendredi matin, avant le match de Ligue 1 face à Toulouse, Antoine Kombouaré a réclamé des renforts, qui tardent pour l’instant à arriver. L’entraineur des Canaris en a profité pour protester contre les méthodes de ses dirigeants, et particulièrement du président Waldemar Kita, avec qui il n’est "jamais d’accord" sur les dossiers.
"C’est vrai que cette période de mercato est compliquée. On n’est pas d’accord sur les profils, on n’est jamais d’accord, a regretté l’entraineur, arrivé en février 2021, et qui a eu plusieurs différends avec Kita depuis le début de son bail. Jamais de la vie je ne céderai sur des noms, c’est moi qui acte. Il n’y a pas un joueur qui rentre dans le vestiaire sans que sans que j’ai donné mon accord, sinon il joue de l’autre côté de la route. Je suis le patron du sportif."
Un mercato trop tardif à son goût
Pour l’instant, Nantes n’a enregistré que trois arrivées, celles de Moussa Sissoko (Watford), Mostafa Mohamed (prêté par Galatasaray) et Evan Guessand (prêté par Nice). Insuffisant pour Kombouaré, qui réclame "au moins quatre" arrivées, mais a refusé plusieurs noms avancés par Kita. "Il est clair qu’aujourd’hui, il nous faut des renforts, a-t-il martelé. Ici, ça s’accélère toujours en fin de mercato, il faut juste faire attention de pas se tromper. Quand on fait des choix tard, c’est parfois compliqué."
La situation pourrait devenir d’autant plus critique que Nantes devrait prochainement perdre Ludovic Blas, l’un de ses meilleurs joueurs l’an passé. Le milieu de terrain a demandé à ne prendre part au match contre Toulouse et fait le forcing pour rejoindre Lille dans les prochains jours. "Je ne suis pas d’accord mais je comprends qu’il soit dans une situation difficile. Il m’a dit qu’il ne voulait pas jouer le match et j’en ai pris acte", a commenté Kombouaré à son sujet, regrettant une situation "très mal gérée".