OM: Eyraud répond aux supporters, il ne "cédera pas à la pression"

Interrogé sur l'envie des supporters de l'OM de voir arriver un nouvel attaquant, Jacques-Henri Eyraud a été très clair: son club ne fera pas n'importe quoi sous la pression.

Il reste moins de deux jours à l'OM pour trouver l'attaquant tant recherché. Les supporters n'attendent que ça et le font savoir, encore plus depuis la déroute à Monaco dimanche (6-1). Forcément, en marge de la présentation d'Aymen Abdennour, Jacques-Henri Eyraud n'a pas coupé à la question. Et son discours est on ne peut plus clair: "On aimerait recruter un attaquant mais quelle que soit la pression extérieure, on ne recrutera pas un attaquant qui ne correspond pas à nos besoins précis. On ne recrutera pas sous la pression."

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"On a dit qu'on dépenserait 200 millions pour renforcer l'équipe, sur quatre ans"

Plus largement, le président marseillais a évoqué l'OM Champions Project et répété que son club ne dépenserait pas à tout-va. "Les exigences du projet n'ont jamais varié, assure-t-il. On a dit qu'on dépenserait 200 millions pour renforcer l'équipe, sur quatre ans. Entre temps il y a des jeunes joueurs de 18 ans, qui ont fait 25 matchs en Ligue 1, qu'on achète 180 millions d'euros. C'est difficile de lutter contre la nouvelle réalité du football européen.

>> Revivez la présentation d'Abdennour

Mais 200 millions c'est beaucoup d'argent et on a sérieusement commencé à les investir depuis quelques mois. Sur les dix dernières saisons, l'OM a investi 330 millions et en deux mercatos depuis notre arrivée on a investi 103 millions. Ce n'est pas de la com', c'est la réalité. Je crois qu'il y a peu de clubs en France qui ont fait cet investissement depuis dix mois. "

"La beauté du foot, c'est qu'il y a parfois des surprises"

"Les 200 millions, c'est quelque chose qui nous est reproché régulièrement mais c'était un moyen de fixer les attentes, poursuit Eyraud. Entre-temps, le marché explose. Est-ce que c'est sain? On le verra dans quelques années. Il y a de belles histoires de clubs qui n'ont pas dépensé un milliard ou un demi-milliard pour être champion ou aller loin en Ligue des champions.

La beauté du foot, c'est qu'il y a parfois des surprises, des beaux parcours, mais déjà avec cet investissement on est dans le top 3 du foot français. J'aimerais qu'on s'en rende compte, en n'ayant pas la mémoire courte et en se rappelant de l'état de l'OM il y a douze mois. C'est l'effort d'un homme (Frank McCourt) qui met son argent à titre personnel. Le club n'a pas un euro de dettes. Ça mérite un peu plus de reconnaissance et de respect."

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Avec Yann Pécheral à Marseille