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Un international espagnol se fait poser 10 points de suture... après une altercation avec son entraîneur

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Sergio Canales (34 ans), ancien milieu de terrain du Real Betis désormais aux Rayados (Mexique), s’est blessé à la jambe droite après avoir fracassé une porte vitrée à la suite d'une altercation avec son entraîneur Martin Demichelis.

L’échange d’opinions a mal tourné. Selon plusieurs médias mexicains, le ton est monté à l’entraînement du club mexicain des Rayados de Monterrey entre l’entraîneur Martin Demichelis et le milieu de terrain international espagnol Sergio Canales (34 ans, 11 sélections). L’échange se serait produit sur le terrain d’entraînement après une longue séance vidéo à l’issue de laquelle Canales aurait reproché à son entraîneur (ancien joueur du Bayern Munich et de Manchester City) son plan de jeu.

Le club confirme que son joueur s'est blessé en fracassant une porte

L’ancien joueur du Real Betis a quitté la séance en colère et frappé plusieurs objets. Il serait parti ensuite parti du centre d’entraînement à bord du véhicule d’un coéquipier. Sergio Canales n’était peut-être pas en mesure de conduire puisque le joueur s’est blessé dans son accès de colère. Selon la presse mexicaine, l’international espagnol (11 sélections, 1 but) a dû se faire poser dix points de suture sur la jambe droite avec laquelle il a fracassé une porte.

Le club a d’ailleurs confirmé cette blessure dans un grand élan de transparence, sans toutefois révéler les causes de cette colère. "Nous informons nos supporters et les médias que ce jeudi 3 avril, le joueur Sergio Canales a reçu des soins médicaux pour des blessures qu'il a subies à la jambe gauche après avoir brisé une porte vitrée alors qu'il entrait dans les vestiaires après l'entraînement au centre d'entraînement ‘El Barrial’", indique le message. "Le joueur s'est reposé pour le reste de la journée. L'équipe médicale sera proche de Sergio pour évaluer son évolution et sa participation au match ce samedi 5 avril."

Martin Demichelis n’a pas nié avoir eu une conversation avec ses troupes, sans trop entrer dans les détails. "Appelez ça comme vous voulez", a-t-il déclaré à la presse. "Appelez ça une discussion. Nous sommes ouverts aux opinions que le joueur souhaite exprimer. Dans chaque équipe, chaque sport et chaque vestiaire, il y a un échange d'opinions. Je ne suis pas autoritaire. J'aime écouter et entendre le joueur donner son avis afin de pouvoir tirer les meilleures conclusions."

NC