Euro 2018: après la "claque", les Bleus cherchent à se remobiliser

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L’équipe de France a encore quelques heures pour se remettre d’aplomb. Ses joueurs sont encore sous le choc, meurtris par l’élimination en demie. "On a mal dormi, mal de partout", confie Cédric Sorhaindo, leader charismatique de cette équipe. "Ça va être dur à digérer, c’est encore dur à digérer", soupire Valentin Porte, auteur d’un énorme coup de gueule dans la foulée du revers contre l’Espagne (23-27).
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"Ces cicatrices permettent de grandir"
La déception, légitime pour une équipe habituée à gagner, ne doit pas dévier les Bleus de leur objectif: accrocher la troisième place. "Il nous reste une belle médaille à aller chercher, ça reste une belle aventure, relativise Cyril Dumoulin. Il faut aussi se rappeler que beaucoup de gens aimeraient disputer ce match le dimanche." Les Bleus pourront se servir de ce qui n’a pas fonctionné vendredi au niveau de l'engagement, et en tirer des enseignements pour vaincre le Danemark, une équipe qui ne leur réussit plus.
Ne pas revivre la déception du Mondial 2007
"Ces cicatrices permettent de grandir aussi. Ce serait une façon de passer un vrai cap. Il y a une vraie cohérence dans le travail, à nous de poursuivre sur cette voie. On aurait voulu faire beaucoup mieux mais en compétition on n’a pas vraiment le temps de se lamenter." L’heure est donc à la mobilisation. Pour ce faire, les anciens ont réveillé de vieux démons, à en croire Valentin Porte.
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"Les plus expérimentés nous ont dit qu’une place 3-4, c’est quand même très compliqué. Ils se rappelaient de 2007 (défaite 27-34 contre le Danemark), ils n’avaient pas la tête à ça. On a pris une claque, c’est très compliqué de se remobiliser, parce qu’on pensait qu’on avait tout pour aller en finale. C’est quand même un gros match international contre une très belle équipe, pour aller chercher une médaille de bronze. C’est pas rien. Il faut qu’on prenne conscience de ça."
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