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Handball: les Bleues expliquent leur effondrement en finale du Mondial

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Après avoir mené de quatre buts à la pause, les Françaises se sont écroulées en finale du Mondial de handball dimanche, s'inclinant très largement (29-22) face à la Norvège. Un scénario fou sur lequel elles sont revenues dans le Super Moscato Show, sur RMC, pour tenter d'en comprendre les raisons.

Que de regrets pour les Françaises. Impériales pendant une demi-heure en finale, face à la Norvège, les filles d’Olivier Krumbholz n’ont pas tenu la distance (défaite 22-29). Pris à la gorge d’entrée de deuxième période, elles se sont noyées face aux vagues norvégiennes, abandonnant le titre mondial à celles qu’elles avaient battu en France, il y a quatre ans.

Passé l’état de sidération et l’effet d’une claque qui fait mal à la tête, les Françaises Grâce Zaadi et Allison Pineau ont tenté d’expliquer sur notre antenne comment le collectif avait pu s'effondrer tel un château de cartes, alors que la France menait de quatre buts à la pause, sous l’effet du réveil des Norvégiennes, et de leur propre inaptitude à tuer le match quand elles ont eu l’occasion.

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Solberg, la bête noire des Bleues ?

"C’est toute une accumulation de petites choses, et ça a commencé en fin de première période, a retenu Grâce Zaadi au micro de RMC, dans le Super Moscato Show. Elles sortent du vestiaire, marquent des buts. Là où on a été excellentes en défense, on a pêché. On a les ballons pour revenir, on ne les met pas. Elles, elles les mettent, elles nous dépassent, on essaie, on n'a plus de solutions, le match nous glisse entre les doigts." Un enchaînement de péripéties qui ne contredit pas le récit d’Allison Pineau.

"On a joué contre un adversaire de qualité, a-t-elle rappelé. Cette fin de première mi-temps nous coûte cher, elles reviennent très tôt dans le match. On était prêtes à affronter tous les scénarios, mais pas une telle vague. A six minutes de jeu, elles prennent le lead, et ça nous a impacté mentalement. On a essayé, mais on n’a pas su rebondir. C’est explicable, on a marqué six buts en deuxième période. On ne peut pas exister en marquant six buts. On a perdu le fil sur cette deuxième partie du match."

De trop nombreux échecs face à la gardienne Silje Solberg (12 arrêts à 50%), ont précipité l’échec des Bleues: "Ce n’est pas surprenant. Silje Solberg avait aussi brillé contre la France l’an passé, en finale de l’Euro. Je ne sais pas si c’est notre bête noire, mais ça parait compliqué contre elle en finale."

QM