Hand-Krumbholz : ''Aucune rancune envers qui que ce soit''

Olivier Krumbholz - AFP
Olivier Krumbholz, vous voilà de retour à la tête de l’équipe de France féminine de handball. Racontez-nous comment s’est passé votre nouvelle nomination ?
On a eu quelques contacts, ça s’est fait vite… J’ai eu des contacts avec la Fédération, avec le président et avec le DTN. Il est bien évident que j’ai donné mon accord avec beaucoup d’enthousiasme parce que c’est une mission passionnante, pas une mission simple parce qu’on n’a que six mois et que l’objectif est très haut. Mais je suis prêt à relever le défi parce que je crois en mon équipe et en son potentiel.
Un mot sur le départ de votre prédécesseur, Alain Portes. La Fédération a indiqué, pour justifier son limogeage, « que les conditions de confiance mutuelle indispensables à la réussite de l’équipe de France n’étaient plus réunies »…
Je ne porte pas de jugement sur ce qui s’est passé. Je n’étais pas là et c’est trop facile de porter des jugements. Il y a une vie dans une équipe et je ne tiens pas à colporter des rumeurs ou à donner un avis alors que je n’étais pas là.
Dans quel état d’esprit retrouvez-vous votre poste ?
N’avez-vous pas encore un sentiment de rancune concernant votre départ, en 2013 ? Tout le monde sait qu’effectivement, j’ai été très déçu de mon départ. Mais on est resté en bon termes sinon je ne serais pas resté à la Fédération. Aujourd’hui, je suis à 100% tourné vers l’avenir et je n’ai aucune rancune envers qui que ce soit. Je vais très rapidement prendre contact avec les joueuses. On a besoin d’utiliser au maximum le peu de temps qu’on a.
Notamment avec le TQO, qui se déroulera en France, à Metz (du 18 au 20 mars), dans le viseur.
Je suis serein parce qu’on a de l’expérience et on saura être opérationnels. On sera meilleur aux Jeux, c’est sûr, si on y va… Mais de toute façon, il faudra être opérationnel. Il faut passer cet obstacle du TQO et ensuite on aura un peu plus de temps. En tous cas, si j’ai accepté de revenir, c’est parce que cette équipe a un gros potentiel donc on ira avec beaucoup d’ambitions pour aller chercher une médaille.
Enfin, quel regard portez-vous sur cette équipe de France ?
On changera juste ce qu’il faut, on va s’appuyer sur le travail qui a été fait. Je connais beaucoup de joueuses, j’ai entraîné la plupart d’entre elles et ça va nous permettre d’avancer vite. On se connait bien donc on va pouvoir très rapidement mettre en place des choses et travailler dans un climat de confiance.