Ligue des champions : le PSG Hand frappe fort

Déjà vainqueur de Veszprem à domicile, le PSG a une nouvelle fois maté un grand d’Europe en s’imposant ce jeudi à Kiel (30-26). La première défaite du club allemand dans sa salle en Ligue des champions depuis 2011. Les ambitions européennes du club de la capitale se concrètisent.

Les victoires, ils les ont enquillées comme des perles sur ce parquet. Mais cette fois, ils portaient le maillot adverse. Et cela ne les a pas empêchés de triompher une nouvelle fois. Anciens de Kiel, où ils ont tout gagné, Zvonimir Serdarusic (le coach), Staffan Olsson (son adjoint), Nikola Karabatic, Daniel Narcisse et Thierry Omeyer (les joueurs) faisaient leur retour dans leur ancienne salle ce jeudi avec le PSG. Un choc de Ligue des champions plein d’émotions et en forme de passage obligé sur la route des ambitions européennes du club de la capitale.

Vainqueur à domicile il y a un peu moins de trois semaines contre Veszprem, le club hongrois finaliste de la dernière édition, le PSG avait l’occasion de frapper un grand coup en obtenant une deuxième victoire contre un « grand » d’Europe, le THW Kiel, mais cette fois à l’extérieur. Mission accomplie avec un succès maîtrisé 30-26, après avoir mené 16-10 à la pause, la première défaite des Allemands à domicile en Ligue des champions depuis 2011. Portés par un bon Sergiy Onufryienko (7 buts sur 9 tirs) et un solide Narcisse (6/8), sans oublier la présence offensive de Samuel Honrubia et Mikkel Hansen (quatre buts chacun), les hommes de Serdarusic n’ont pas tremblé malgré la pression mise par les locaux en fin de match.

Voie royale vers le Final Four ?

Reste désormais deux sommets à négocier, le retour contre Kiel dans 10 jours à Paris puis le déplacement à Veszprem, pour s’ouvrir la voie vers une première place du groupe A qui dispenserait le PSG de huitième de finale et le placerait idéalement pour viser le Final Four de Cologne. Ça tombe bien, cette équipe a déjà prouvé qu’elle savait répondre à la pression des grands rendez-vous. Même à Kiel, où les souvenirs du passé venaient se mêler aux objectifs du présent.