CNOSF: contestée, Henriques va prendre "un temps de repos"

Brigittte Henriques fait un break. La présidente du CNOSF va "prendre un temps de récupération après la période difficile qu'elle a traversé", explique Michel Callot, trésorier du comité et président de la fédération française de cyclisme dans les colonnes de L’Equipe. Ce jeudi, elle annonçait dans le quotidien son refus de démissionner malgré un conflit avec son ancien secrétaire général et sa possible implication dans les affaires à la FFF, dont elle est la vice-présidente.
Après avoir bénéficié de deux jours d’arrêt maladie cette semaine, Henriques prendra donc "un temps de repos" supplémentaire à défaut d’un "retrait", déléguant son travail à Callot, mais aussi à Jean-Pierre Siutat (président de la Fédération de basket), Sébastien Poirier (président de la Fédération de moto) et Astrid Guyart (secrétaire générale adjointe).
Pour rappel, la dirigeante accuse Didier Séminet, son ancien secrétaire général de "violences psychologiques" et a même récemment porté plainte pour cela.
L'ancien footballeuse professionnelle a également porté plainte pour diffamation dans un autre dossier, contre le journal norvégien Josimar qui l'accusait d'avoir joué un rôle dans la défense de Jacky Fortépaule, ancien président de la Ligue du Centre de football entre 2017 et 2018 condamné pour harcèlement moral et sexuel sur six femmes.
Elle assistera au conseil d'adminstration le 12 octobre
"[Avez-vous pensé à arrêter?] Jamais. Bien sûr que ç’a a été dur mais j’ai pris sur moi et j’ai encaissé pendant tout ce temps car je n’avais pas envie de le dire, alors que je venais d’être élue, déclarait-elle jeudi dans le quotidien. Je suis une femme d’action qui rassemble et il était hors de question que je fasse voir ce que je vivais. Mon objectif était que tout se mette en place." Aucune date de retour n’est annoncée pour Brigitte Henriques, qui assistera tout de même au conseil d’administration du CNOSF le 12 octobre prochain.