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JO 2018: "On ne joue pas notre vie ici", pas de stress pour Papadakis et Cizeron

Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron

Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron - AFP

Favoris pour remporter l'or dans l'épreuve de danse sur glace, les Français Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron assurent à RMC ne pas avoir de pression particulière. Doubles champions du monde, ils ont surtout hâte de débuter leur compétition, lundi prochain, avec le programme court.

Ils représentent une grande chance de médaille pour la France. Doubles champions du monde (2015 et 2016) et triples champion d'Europe (2015, 2016, 2017), Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron n'en finissent plus d'écraser la concurrence. Partenaires depuis 2004, les deux Français de 22 et 23 ans sont sont devenus en novembre dernier les premiers danseurs sur glace à franchir la barre des 200 points (200,43 à Pékin) lors d'un concours. Favoris pour le titre, ils s'élanceront lundi 19 février sur le programme court de danse sur glace, avant de s'attaquer le lendemain au programme long.

En attendant, ils ont pu découvrir la patinoire de Gangneung, qui accueille lors des JO de Pyeongchang les épreuves de patinage artistique et de patinage sur piste courte. "La première chose qu’on a vu, c’était la compétition des couples qui était quand même assez incroyable. Ça nous a vraiment donné une très bonne impression de la patinoire, de l’ambiance. Ça nous a aussi donné envie d’expérimenter ça à notre tour", confie ce vendredi Gabriella Papadakis au micro de RMC Sport.

"Il y a une super énergie"

"Là, c’est notre deuxième journée d’entraînement. Il nous reste encore deux jours. On a fait beaucoup de compétitions déjà dans notre carrière, là c’est une ambiance particulière. Mais ce n’est pas dur de s’adapter. C’est en fait un esprit très sportif. Il y a une super énergie. Je pense qu’il y a vraiment ce feeling propre aux JO", complète Guillaume Cizeron, qui assure ne pas avoir de pression particulière. "On ne joue pas notre vie ici. On essaiera de faire les meilleures performances et c’est le but de tout le monde."

En Corée du Sud, les deux Fançais auront pour principaux concurrents les Canadiens Tessa Virtue et Scott Moir, qu'ils côtoient à Montréal où ils s'entraînent depuis 2014 avec leur coach Romain Haguenauer. "Le choix de rester à Montréal, c’est une stratégie toute simple à comprendre. C’est le choix du travail. Pour moi, comme pour eux, plus on travaille dans les meilleures conditions, plus nous sommes efficaces. Je suis très content d’avoir fait ce choix", explique à RMC Romain Haguenauer, entraîneur de la première heure du duo français.

"Ils ont pu se préparer au calme dans les meilleures conditions possibles avec les intervenants auxquels ils sont habitués, pour vraiment peaufiner les derniers détails sur la dernière ligne droite avant l’épreuve olympique", souligne-t-il. Pour peaufiner leur préparation jusqu'au bout, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron n'ont rejoint la Corée du Sud que le 14 février, zappant au passage la cérémonie d'ouverture.

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