JO 2018: pourquoi les Français sont si forts en combiné

Alexis Pinturault, Marcel Hirscher et Victor Muffat-Jeandet - AFP
Seul un extraterrestre pouvait les battre. Ce mardi, Marcel Hirscher a été le seul capable de dominer les Français sur le combiné des Jeux olympiques de Pyeongchang. Alexis Pinturault et Victor Muffat-Jeandet ont pris la deuxième et troisième place, à respectivement 0''23 et 1'02'' du vainqueur. Thomas Mermillod-Blondin a quant à lui terminé 6e. Tout sauf une surprise, tant la discipline convient aux Tricolores.
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"Il y a eu deux combinés cette saison: Pinturault a gagné le premier (à Bormio, ndlr) et Muffat-Jeandet le deuxième (à Wengen). Et là, le troisième, ils sont sur le podium", souligne Jean-Luc Crétier, membre de la Dream Team RMC Sport et beau symbole de la tradition française en combiné. En 1988 lors des JO de Calgary, Luc Alphand avait ainsi terminé 4e et Crétier 6e. Quatre ans plus tard, à Albertville, Crétier avait échoué au pied du podium.
"En slalom, si tu ne tiens pas debout…"
"Il y a un paramètre important: il faut être bon slalomeur, explique le membre de la Dream Team RMC Sport. En descente, tu peux limiter la casse. En slalom, si tu ne tiens pas debout… Muffat-Jeandet, par exemple, n'était pas trop loin (29e de la descente) mais a une discipline majeure." Un profil complet qui correspond parfaitement aux qualités d'Alexis Pinturault, double vainqueur du petit globe de cristal de la spécialité (2016 et 2017) et "meilleur combinard depuis deux ou trois saisons" selon Marcel Hirscher.
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Les Français ont bien fait de briller à Pyeonchang, puisque le combiné n'a plus une expérience de vie très longue. En juin prochain, le CIO pourrait le retirer du programme olympique. "C'est dommage que cette discipline soit amenée à disparaître, lance Crétier. C'est la discipline des Français et le CIO l'enlève".
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