
JO 2022: "J’aurais été dégoûté de louper la médaille", raconte Noël, en or en slalom
Il a encore un peu de mal à réaliser. Du haut de ses 24 ans, Clément Noël est devenu ce mercredi champion olympique de slalom à Yanqing, apportant un quatrième titre et une treizième médaille à la France aux Jeux de Pékin. Révélé au très haut niveau avec une quatrième place à Pyeongchang il y a quatre ans, le Vosgien est le premier champion olympique français en ski alpin depuis Antoine Dénériaz, vainqueur de la descente en 2006 à Turin (Italie).
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"Il y a eu plein d’émotions dans cette journée. Tout est décuplé aux JO", a-t-il raconté sur l'antenne de RMC dans le Super Moscato Show. Ce titre arrive pour lui au cœur d'un hiver mouvementé : il avait gagné le premier slalom de la saison à Val d'Isère avant de rater le podium les cinq courses suivantes. A Pékin, il a frappé fort d’entrée en se classant sixième de la première manche, avant de réussir le meilleur temps du second tracé pour décrocher sa première médaille internationale après avoir remporté neuf slaloms en Coupe du monde.
"Je me sentais plutôt bien"
"Les JO, c’est une course en one shot, on sait qu’il faut répondre présent le jour-même. J’ai pensé à ma famille, ma copine, mes proches, tout ça m’a fait remonter beaucoup d’émotions. Je me sentais plutôt bien, en confiance, je n’étais pas tétanisé par l’enjeu, pas trop stressé. J’avais vraiment envie de faire les choses bien et je sentais que ça pouvait bien se passer. Mais tout pouvait arriver", a-t-il confié sur RMC. Dans la tradition du slalom bleu-blanc-rouge, il succède à Jean-Pierre Vidal (sacré en 2002), Jean-Claude Killy (1968) et aux soeur Christine (1964) et Marielle Goitschel (1968).
"J’aurais été dégoûté de louper la médaille après avoir fait le boulot en deuxième manche, a-t-il reconnu. Mais ça s’est bien passé." Difficile de dire le contraire.