JO 2024: "c'est trop beau pour se dire que j'ai fini avec ça", après le relais de la flamme, Renaud Lavillenie ne veut plus s'arrêter là

Accompagné de David Douillet et Alain Bernard, Renaud Lavillenie a été l'un des derniers à porter la flamme olympique, avant de la transmettre à la double championne olympique d'escrime Laura Flessel. Dans l'émission "Intégrale Paris 2024", le médaillé d'or aux JO de Londres et nouveau consultant RMC est revenu sur ce moment mythique.
"Déjà Paris 2024 a été très fort en maintenant le suspense. Le moment qui a été extraordinaire, c'est quand nous nous sommes tous retrouvés, tu regardes autour de toi et il n'y a que des champions", raconte Renaud Lavillenie.
Le perchiste de 37 ans était accompagné de plusieurs champions olympiques français avant de transmettre aux derniers relayeurs Teddy Riner et Marie-José Pérec. "Quand tu vois la flamme arriver et que c'est à ton tour, puis tu la transmets, et tu vois la vasque olympique s'embraser, ce sont des moments qui sont hors du temps", poursuit-il.
Ce genre d'émotions, c'est trop beau pour se dire que c'est bon, j'ai fini"
En étant un des derniers relayeurs de la flamme olympique, aux côtés notamment de Clarisse Agbegnenou ou encore Laure Manaudou, Renaud Lavillenie a vécu de folles émotions. "Objectivement, ça me donne envie d'aller encore plus loin. Ce genre d'émotions, c'est trop beau pour se dire que c'est bon, j'ai fini avec ça", avoue le Français.
Le Charentais ne participe pas à ces Jeux olympiques de Paris (26 juillet-11 août), les minima olympiques n'ont pas été atteints (5m82). Lui qui connaît très bien les émotions que peuvent procurer ces quinzaines olympiques (présent aux JO de Londres, Rio et Tokyo, pour une médaille d'or et d'argent), était forcément déçu.
"Objectivement, tous ces magnifiques moments que j'ai vécus hier ne pourront jamais compenser les émotions que tu peux vivre dans un stade. J'ai la chance de pratiquer un sport que tu vis dans un stade olympique devant plus de 80.000 personnes, c'est quelque chose qui est inimaginable quand tu ne l'as pas vécu, se désole le perchiste avant de poursuivre. Je dirai quand même que ce relais de la flamme est une certaine récompense par rapport à tout mon parcours olympique. J'ai quand même l'impression d'y participer même si ce n'est pas en performant à la perche".
Prêt à continuer
Ces émotions procurées lors de la cérémonie d'ouverture motivent le Français. Il se dit prêt mentalement à continuer. "On va voir les limites de mon corps car la tête est prête pour aller loin. J'ai réussi en quelques mois à bien me reconstruire. Je me projette sur 2025 avec les championnats du monde en salle et en extérieur. Pour les Jeux olympiques de Los Angeles en 2028 on ne sait pas, c'est à la fois loin et en même temps, ça passe vite. Je ne me suis jamais posé de limites et ce n'est pas maintenant que je vais commencer", rassure Renaud Lavillenie.