JO 2024: Gabriel Attal salue une première semaine réussie "sur tous les plans"

Le Premier ministre démissionnaire a présidé une réunion avec les membres du gouvernement ce mercredi 31 juillet, en l'absence d'Emmanuel Macron en séjour à Brégançon, pour faire le point sur les Jeux olympiques, une petite semaine après leur ouverture.
"Cette première semaine est un véritable succès sur tous les plans", a déclaré Gabriel Attal en direct de Matignon, toujours en charge des affaires courantes, comme ses ministres.
"Un succès sportif déjà avec une moisson de médailles", "fruit des performances de nos athlètes (...) de leur coach et de la ferveur du public", a décliné le ministre-député des Hauts-de-Seine qui a félicité la ministre des Sports Amélie Ouéda-Castera pour son travail. Ces JO sont également pour le Premier ministre "un succès organisationnel".
Une cérémonie "extraordinaire"
Ses louanges n'ont pas tari quant à la cérémonie d'ouverture de vendredi 26 juillet. Gabriel Attal a salué un spectacle "exceptionnel", "extraordinaire", qui "fera date" et qui "n'a pas choisi la facilité".
Après deux entraînements annulés et le report de la course hommes lundi 29 juillet, le triathlon féminin s’est élancé ce mercredi 31 juillet au matin dans la Seine sous le regard d’un public très fourni. Oubliée, pour le gouvernement démissionnaire, la polémique sur la qualité de l’eau.
"La Seine est devenue un fleuve olympique", s'est ainsi réjoui le Premier ministre. La "baignabilité de la Seine", "malgré une météo très défavorable", "c'est un héritage qui va durer", s'est-il également félicité.
"Une ambition qui paye"
Enfin "sous l'autorité du président de la République, nous avons fait le choix de l'ambition", "dans nos objectifs, dans le choix des lieux pour les épreuves, dans l'organisation de cette cérémonie d'ouverture extraordinaire sur la Seine, dans aussi nos objectifs environnementaux, sur la sobriété des infrastructures, pour l'héritage des Jeux", a plaidé Gabriel Attal. "Cette ambition, elle est en train de payer", a-t-il estimé.
"Les Jeux sont loin d'être finis, de nombreux défis nous attendent encore", a-t-il toutefois prévenu en évoquant les compétitions qui se poursuivent jusqu'au 11 août, la cérémonie de clôture prévue ce jour-là, puis les Jeux paralympiques fin août-début septembre.
"Ce n'est pas le moment de relâcher la pression", a-t-il insisté. "Nous ne baisserons pas la garde une seule seconde, quelle que soit la situation institutionnelle ou politique", a-t-il assuré.