Lutte: "Déçu car je sais que je peux le faire", Khadjiev frustré pour son retour après quatre ans de suspension

Zelimkhan Khadjiev, vous gagnez deux combats (tombé sur le Bulgare puis 8-4 contre le Chinois) avant de perdre face au Grec. Que retenez-vous de ce retour?
Je suis mitigé. Un peu content et d’un autre côté je ne le suis pas. Je sais que j’ai le potentiel pour battre les mecs. Il me manque quelques détails à peaufiner notamment au sol, il y a beaucoup de travail dans ce secteur. J’ai encaissé beaucoup de points au sol, avant ça n’arrivait pas. C’est à cause de mes quatre ans d’arrêt. Lorsque je me suis entraîné en Amérique, on fait peu de lutte au sol là-bas. J’ai les côtes un peu fragiles. J’étais là en vitesse et cardio. Il me manquait un peu de force aussi. Je suis un peu déçu car je sais que je peux le faire.
Face au Grec, vous prenez deux ceintures d’affilée au sol. La différence est là! Ca vous donne des pistes avant l’Euro mi-février à Bucarest?
Me faire marquer facilement, comme ça! Il inscrit ses points en ne faisant pas grand-chose. Maintenant, il faut travailler au sol. C’est sûr qu’il me fallait ce genre de tournoi. Il fallait lutter contre des forts lutteurs pour voir un peu où j’en suis. Maintenant on sait ce que je dois travailler. On va accentuer le travail au sol et être un peu moins brouillon debout.
Comment vous êtes-vous senti? Etiez-vous heureux? Stressé?
Je n’étais pas stressé. J’étais content de lutter, de retrouver un tapis de compétition, le matelas surélevé. Depuis ma reprise, je n’avais jamais lutté sur un vrai tapis comme ça. J’étais heureux, j’en voulais, je voulais encore lutter. Je pensais que le Grec allait me repêcher mais il n’a pas réussi. Ca me faisait plaisir d’être sur le tapis, de préparer un match, d’être dedans.