Mondiaux de judo-Pavia: "J’ai mis l’équipe sur la bonne voie"

Automne Pavia a décroché la médaille de bronze ce mercredi aux Mondiaux d'Astana en moins de 57 kg. La Française de 26 ans en a profité pour débloquer le compteur des Bleus au Kazakhstan et espère que sa performance va inspirer ses coéquipiers.

Automne Pavia, comment accueillez-vous cette médaille de bronze ?

Après mon année de blessures, je la savoure. L’année dernière, je l’ai savourée parce que c’était ma première. Là, je la savoure parce que je n’ai pas eu une année facile. J’étais venue pour gagner mais c’est quand même une belle médaille. Je pense à mes copines qui n’en ont pas eu donc je suis très contente de ma médaille.

Vous débloquez le compteur de l’équipe de France, de quoi motiver vos coéquipiers…

Oui, j’espère. C’est vrai que ça n’a pas été facile d’arriver alors qu’il n’y avait toujours pas de médaille. Là, je pense avoir mis toute l’équipe sur la bonne voie.

Êtes-vous pleinement satisfaite de cette médaille de bronze ?

J’ai eu ma pointe d’amertume en perdant ma demi-finale. Quand je suis sortie, le premier truc que j’ai dit à mon entraîneur, c’est : « Ce n’était pas pour aujourd’hui ». Mais je ne peux vraiment pas ne pas être contente d’une médaille de bronze mondiale. C’est super dur. On l’a vu avec les autres Français qui sont passés avant. Rien que par respect pour eux, je suis contente de ma médaille de bronze.

Vous avez réussi à vous remobiliser rapidement après votre défaite en demi-finale…

Ça, c’est avec l’expérience parce que j’ai eu du mal à le faire par exemple aux championnats d’Europe. J’ai eu aussi du mal à le faire aux championnats du monde il y a deux ans. Maintenant, Christophe Massina, mon entraîneur, sait trouver les mots. Je sais qu’une médaille, c’est précieux. Repartir sans rien ou avec une médaille de bronze, il y a quand même une belle différence.

Êtes-vous désormais focalisée sur les JO de Rio ?

C’était déjà le cas avant. J’y pensais énormément. La dernière grosse étape avant les Jeux, c’était ces championnats du monde. C’est fini pour moi, ça y est. Donc là, c’est objectif Rio et rien d’autre.

Morgan Maury, à Astana